Les croisières en 2022
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Gruissan
Pour le week-end de Pâques Pascale n’a pas pu participer à la sortie de Gruissan pour cause de Covid. La semaine suivante ce fût mon tour de l’avoir. En attendant c’était super sympa. Le repas à 12 € excellent avec une paella au top un sans faute. Le retour a été très rapide avec une bonne tramontane qui poussait au grand largue. Le pied.
Rallye des copains d’Abord
Après la sortie printanière de Gruissan nous ne pouvions pas manquer ce grand rendez vous nautique qu’est » le Rallye des copains d’Abord ».
Josette et Christian sur Droppy, Denise et Serge sur Nolawen avec leur skippeur Henry « El Présidenté », Martine et Luc sur Mataen, Michèle et Gérard sur leur petit trimaran Papillon et nous même avons participé au 10° rallye des copains d’abord. Mince j’oubliais Ça passe bien avec Thibaud et …..




Nous avons bien rigolé. Le temps c’est montré clément et surtout nous n’avons pas fais de moteur. Du moins nous. La lutte à été serré tant sur l’eau que lors des jeux.



Merci à Martine de nous avoir aidé à gagner un magnifique lot. Pare soleil de voiture, livre du nom des rues de Palavas (passionnant dés que je l’ai lu je vous le passe), porte clef flottant.




Nous avons tout fait, le musée Dubout, le petit train (il n’y a rien à voir), nous avons écouté attentivement les explications du gentil guide, le musée du train qui reliait Palavas à Montpellier, nous sommes montés au bar panoramique et incroyable nous avons même pris un téléphérique pour passer d’une rive à l’autre. La journée c’est clôturée au restaurant pour féter la fin de ce 10eme Rallye des copains d’Abord.





Cette petite mise en jambe permet de voir si nos bateau sont prêts pour la grande croisière d’été. Arawak avait la drisse de spy croisée. Serge a monté Henry (au mat) et tout est rentré dans l’ordre. Merci les amis.
Après le rallye des copains d’Abord il faut préparer Arawak pour la grande croisière. Bon cet hiver nous avons fait beaucoup de travail d’entretien sur le bateau et ça devrait nous éviter bien des ennuis. Le départ est prévu aux alentours du 20 mai. Cette année nous avons envie de faire la Corse puis un petit saut à l’ile d’Elbe descendre ensuite vers la Sardaigne. D’après radio ponton tout le monde va à l’ile d’Elbe en 2022. Même l’APAC y va c’est dire.
Il y a déjà des copains qui sont partis. Nous nous finissons de préparer la maison pour la location.
Départ pour 3 mois
Samedi 28 mai : Comme toujours pour ne pas déroger aux règles ancestrales c’est la course pour terminer la maison. Et bien sur il y a toujours l’imprévu, le boulon à resserrer, le store à régler. Bref dur de gagner sa vie à rien faire.
Dimanche 29 mai : Donc j’en reviens à mon histoire. A dix heures nous larguons les amarres sous les applaudissements de nos voisins de pontons. Beau temps belle mer nous voici enfin en route direction les Saintes Marie de la mer. Au niveau de Sète il n’y a plus de vent nous allumons donc la pétoire. Un peu après un légé fumé de gas-oil nous alerte. Ouverture du panneau moteur pour voir avec horreur le liquide jaunatre se balancer au rythme du roulis. Lunettes, trousse à outil et resserrage du raccord coupable. Et bé ça ne résoud rien car le pas de vis est foiré. Petite réflexion tactique et nous nous déroutons sur Port Camargue. Bien sur pendant ce temps le vent a molli. Qu’à cela ne tienne nous envoyons le spi. A port Camargue nous retrouvons les amis qui font la croisière APAC. Apéro tardif sur Ballad de Chantal et Pierre.
Lundi 30 mai : Avec les beaux vélos de la capitainerie nous voici partis à la recherche de la pompette de rechange. Horreur tout le monde est fermé le lundi à Port Camargue. Qu’on se le dise au fond des ports au fond des ports. Croix du Sud du Cap d’Agde a la pièce magique dans sa boite d’origine. Ils veulent bien nous l’échanger contre 153€. Mais qui donc va nous l’amener à Port Camargue ? Et bien c’est notre ami Jérôme qui prend sur temps pour nous dépanner. Il arrive à 13 heures. Poulet salade de tomates et c’est parti. Pascal notre ami de Martinique passe nous voir mais pas le temps de parler car grosse émotion au remontage. La pompette neuve fuit. Après quelques ajustements tout rentre dans l’ordre. Pascale souhaite rester une nuit de plus pour se reposer après ces journées à courir. Mais bien sur le fada de Captain largue les amarres. Bon vent jusqu’au Saintes puis pétole. Nous décidons à deux cette fois de continuer jusqu’à Porquerolles. La nuit est calme.
Mardi 31 mai : Les voiles ne sont remise qu’a la hauteur du célèbre cap Sicié. Il fait beau et la mer est belle. Nous arrivons sur Porquerolles. Plouf l’ancre dans le sable, première étape. La soirée a été plus dure avec les copains de la croisière APAC. Je ne m’étendrais pas sur le sujet. Vous m’avez compris.
Porquerolles
Mercredi 1 juin : A neuf heures je suis sur le bateau de JPS pour l’aider à trouver la panne de son propulseur d’étrave. Entre temps j’ai une demande pour la maison, puis pour l’appartement, puis je m’aperçois qu’il n’y a plus de courant à la maison, puis le présumé locataire me dit que le site ne fonctionne pas. Bref je suis au bureau. Mais ici la 4G est très mauvaise. Donc c’est galère. Je l’ai dit plus haut c’est dur de gagner sa vie à rien faire. Le soir repas au Tobago avec les potes. Finalement la demande de loc de juin est finalisée pour la maison.
Jeudi 2 juin : Presque tout est rentré dans l’ordre. Nous devions partir ce matin mais le vent à forci et dans le pif.
Vendredi 3 juin : Comme prévu le vent d’Est Nord Est à bien soufflé dans la nuit et cela va durer toute la journée. Nous avons même eu une bonne pluie. Bien sûr vous la connaissez elle en a profité pour laver le pont. Aussi nous restons à bord cela nous permet de récupérer de la cadence infernale de ces derniers jours (et peut-être des excès non !). Droopy qui est partit hier est arrivé à Cargèse il n’a pas pu faire le cap sur Calvi. Sophie nous a envoyé les photos de son futur bateau. Elle est excitée comme une puce. Sophie quoi.
Samedi 4 juin : Cela devait se calmer mais ce matin ça souffle encore fort au mouillage. Dans les 30 nœuds en rafale et d’Est en plus. Le captain consulte la météo et pense que notre seule chance de passer avant plusieurs jours c’est départ après manger. Donc vers quinze heures c’est parti. Nous tirons au moteur jusqu’au bout de l’île puis deux ris dans la grande voile un peut de génois et c’est parti. Nous sommes au prés serré et pas au bon cap. Le ciel est gris cela ne donne pas trop envie. Nous longeons Port Cross et nous avons louché sur le bon petit mouillage bordé de bons petits restaurants. Mais nous n’avons pas craqués et nous avons bien fait. Le premier bord à duré environ un tiers du parcours au cap 150° puis le vent à molli. Nous avons alors viré de bord et au bout de quelque temps le vent à tourné au Sud comme prévu. Là nous étions au travers en route directe entre sept et huit nœuds. Ensuite nous sommes passés grand largue avec vingt à vingt cinq nœuds apparents et notre vitesse moyenne aux alentours de huit nœuds. Une heure avant d’arriver nous nous sommes bien faits secouer car le vent est passé Sud-est et a forci dans les trente nœuds, mais c’est surtout une mer hachée qui nous a secoué.
La Corse
Dimanche 5 juin : Nous sommes donc arrivés à treize heures. Pascale vous la connaissez, elle repère le bon et beau mouillage devant la belle plage de sable blanc. Sauf que là un gentil jeune homme de bonne famille vient avec son Zodiac nous dire « Niet ». Le mouillage c’est là-bas au fond de la baie. Bon alors nous prenons la bouée à vingt euros. Ça souffle fort au mouillage donc nous buvons le (les) Ricard à bord. Et nous nous écroulons dans notre King ? size vers dix neufs heures.
Lundi 6 juin : Rien vu de la nuit. Le panorama de la baie de Calvi est magnifique derrière le bol de thé. Ensuite un coup d’annexe et nous posons le pied sur le ponton. Chose étonnante : il bouge. Enfin on s’habitue. Dépôt des ordures ; petit café en terrasse et direction le supermercado. Le capitaine fait des folies : un short neuf, une chemise, un tee-shirt et des lunettes 😎. Il est déchaîné. Coup de fil à nos amis de la cruse APAC ; ils ne savent pas quand ils vont traverser because la météo. Return on boat and going at the Revelatta moring. L’eau est magnifiquement bleue et plate comme un hareng saur. Comme prévu ça souffle entre quinze et vingt nœuds. Calme et veloupté. Nous sommes bien.
Mardi 7 juin : Nuit calme mais ça souffle toujours, plus fort même. Nous avons des nouvelles de nos amis. Ils vont longer la cote Italienne et aller directement à l’île d’Elbe. Nous les rejoindrons là-bas. Pour aujourd’hui nous restons sagement à ce mouillage. Nous sommes deux bateaux, un cata de 53 👣 et nous. Nous profitons pour faire quelques bricoles au bateau. Dans la soirée il en arrive deux autres. Le vent est prévu pour deux jours encore.
Mercredi 8 juin : Vent toujours prévu mais il me semble que c’est plus calme. Je pose la sportive à 9H30 à terre ; elle va faire une balade jusqu’à Calvi.
Jeudi 9 juin : Le matin nous allons faire un tour à terre. La météo a changé ce qui fait que nous levons l’ancre direction l’Ile Rousse. Nous sommes presque vent arrière c’est donc sous génois seul que nous avançons à cinq ou six nœuds. Il y a une grosse houle avec de beaux creux de trois mètres environ sur le trois quart arrière babord. Vers seize heures nous prenons une bouée à l’Ile Rousse ça roule un peu et cela ne nous inspire pas. Donc nous hissons la grand voile et direction Ste Florent. Tant que nous sommes au grand largue nous marchons bien entre six et sept nœuds. Mais quand nous abatons pour St Florent nous passons vent arrière là nous ne faisons que du trois à quatre nœuds. Nous arrivons dans la baie et mouillons sous la tour génoise à vingt et une heures trente. A nous le Sérano et dodo.
Vendredi 10 juin : Après une bonne nuit nous levons l’ancre. Nous voici mouillés près du port. Direction la station Vito pour laver un peut de linge. Mince elle est en panne, mais il y en a une autre de l’autre coté de la ville. Deux charmantes dames nous ramènent en ville et ça repart vers la station. Là ça marche. Nous prenons deux Coca et nous installons sur la terrasse à l’ombre en attendant la fin de la lessive. Le patron (Pierre) arrive et nous dit : vous mangez avec moi j’ai un bon plat Corse à partager. Incroyable il nous ramène même au port avec ça voiture. Retour au bateau ça roule. Nous allons faire le plein d’eau, de gasoil et nous prenons une place au port. On se fait un resto sympa dans une ancienne étable à mules et dodo au calme.




Samedi 11 juin : Départ à neuf heure trente. Pas de vent jusqu’au Cap Corse. Ensuite un petit bord de prés puis portant et nous voici au mouillage au Nord de Maccinagio. Il fait un temps magnifique, l’eau est transparente. Nous nous faisons un bon vieux Colombo à la télé. Et oui nous avons la télé hé hé hé.
Dimanche 12 juin : Réveil en douceur et en beauté. Il fait beau et chaud. Un tour à terre, une baignade puis le resto de plage. Très bonne pizza et très bon accueil. Puis c’est l’heure du grand Prix de F1. Douce soirée et nuit calme.
Ile d’Elbe
Lundi 13 juin : Réveil tout en douceur et c’est parti pour l’île d’Elbe. Enfin presque; la poulie de la pompe à eau de mer n’était pas bien serrée résultat le méplat à disparu et elle n’entraine plus l’axe. Je serre fort et ça marche; mais bien sur il faudra changer la poulie dès que possible. Et ce coup ci c’est parti. Un peu de moteur puis petit vent au près serré mer belle temps magnifique. Pascale en profite pour faire deux siestes dans la matinée. Nous arrivons à dix huit heures trente et à dix neuf heures nous sommes sur les quais. Il faut bien viser entre les ferries pour aller du mouillage au port. Il y a quatre bateaux de l’APAC. Philippe et Hélène son équipière bateau Sophia; Annie et Maurice de Maudric, Marie et Philippe de Marence et Hélène et Jean-Pierre de Wampu. Avec nos comparses JPS et Hélène nous nous faisons un très bon restaurant avec de vrais spécialités Italiennes. Dodo vers vingt trois heures.




Mardi 14 juin : A neuf heure trente nous sommes sur les quais. Avec Marie et Philippe nous partons sur les traces de Napoléon. Tout est très beau nous mitraillons le paysage avec le Sony. Nous retrouvons notre bateau au mouillage pour le midi et l’après midi au frais. Le soir retour à « notre resto ». Nous sommes dix.
Mercredi 15 juin : Direction les chantiers pour trouver la poulie mais niet. Courses au super magasin Coop. Repas rapide et relevage de l’ancre. Nous sortons de la baie petit vent dans le pif. Nous prenons à tribord après le cap : vent dans le pif douze nœuds environ. Nous virons après l’autre cap : vent dans le pif. En en vue de l’arrivée nous mettons un peu de voile. Trois minutes plus tard plus rien. C’est pas grave. Mouillage calme. La soirée à notre bord seras moins calme. Je leur refait le coup du riz pilaf et ça marche.


Jeudi 16 juin : Joli petit village. Nous nous payons un délicieux Cappuccino. Pascale dira plus tard » le meilleur de ma vie ». L’eau est à vingt six c’est cool. Ce soir toute la bande a décidé soirée Pizza. Effectivement nous mangeons une délicieuse pizza à 7.30€. La même chez nous c’est 15€. J’allais oublié le spritz en terrasse dans une bonne ambiance Italienne.


Vendredi 17 juin : Vers dix heures départ pour le golfe Stella. Nous mettons les voiles et nous tirons des bords presque carrés. Après deux heures de bataille nous abandonnons. Mouillage au top. L’eau est à vingt sept degrés. Apéro léger (comme d’habitude) sur Wampu. Le groupe APAC parle déjà du retour. JPS veut nous entrainer dans un de ses plans mais niet, pas question un peut de calme.
Samedi 18 juin : Elisa et Momo font leur première sortie ensembles à la maison. Quelques coups de téléphone et tout va bien. Il faut dire que c’est leur première fois. Balade à terre il fait très chaud. Pascale prend un Spritz et moi aussi. Direction le resto. Gamberroni (gambas grillées) pour la miss et moi une délicieuse pizza aux quatre fromages. De retour vers vingt deux heures nous faisons un stop Limoncello sur Wampu. Demain c’est juré on se sépare.
Dimanche 19 juin : Neuf heures et nos trois lascars, Wampu, Mauric et Marance lèvent l’ancre. Nous c’est thé suivi du café. Au revoir les potes et bon retour. Il y a un petit vent d’Est de dix nœuds c’est un peu moins chaud qu’hier. Par contre cela commence à creuser un peut. Nous levons l’ancre et nous voici de l’autre coté de la baie devant une magnifique plage. Le vent a forci mais nous sommes assez abrité. Mais misère aucun réseau et à vingt heure il y a le Grand Prix du Canada. Le vent se calme un peu et nous retournons de l’autre coté. De plus il doit mollir dans la nuit. Oui il a molli comme ça nous nous sommes mis en travers de la houle restante. Et ça roule toute la nuit.
Corse est
Lundi 20 juin : C’est parti direction la Corse. Nous sommes au près entre 17 et 20 nœuds de vent apparent et ça marche bien entre cinq et sept milles à l’heure. Arrivée à Campomoro vers seize heure. Amarrage au quai d’honneur s’il vous plaît. Prix modique. Vingt et un € pour la nuit douche incluse. Endroit charmant au calme et c’est plat. Nous resterons là demain pour refaire les pleins d’eau, lessives etc….

Mardi 21 juin : Matinée nettoyage vous la connaissez; infatigable. A quatorze heures elle est partie au supermarché. Il n’y aura qu’à l’heure de l’apéro ou nous retrouverons peut être le calme. L’apéro au joli bar puis repas au bateau. puis retour au bar restaurant pour se goinfrer d’une énorme glace. Sans oublier l’animation musicale car se soir c’est les quarante ans de la fête de la musique.

Mercredi 22 juin : Je n’aime pas cette date car les jours commencent à diminuer; bon d’accord à peine. Les quarante cinq miles jusqu’à Porto Vecchio sont avalés dans la journée. Nous mouillons devant le port de plaisance. Nous irons voir demain si c’est beau. La baie est immense et nous avons vu de beau mouillages qui nous attendent. Je croyais que nous allions nous coucher de bon heure après avoir regardé le couché de soleil dans la brume. Nous retrouvons Tony une vielle connaissance de dix sept ans. Quand il est venu aux Antilles sur Bahia avec Yvan son frère et Bob son père et Katy. Sur la terrasse de la Canne à sucre les spritzs sont aspirés à la paille ?. On se rappelle le bon vieux temps. Faut dire que Tony va avoir quarante ans l’an prochain. Il nous explique que ce n’est plus comme avant : il n’y a plus de respect (les jeunes) tandis que lui à son époque; et puis ces portable et BFM.
Jeudi 23 juin : Courses au Casino et retour au bâteau. Il fait lourd et Pascale a une flemmingite aiguë. Après midi flemme, lecture et contemplation du déplacement des nuages. Nous verrons demain.
Vendredi 24 : A nous les petits mouillages de la côte sud-est. C’est un bon vingt nœuds en plein dans le pif qui nous attends à la sortie du golfe de Porto Vecchio. Et bien sur grâce à toutes les aides à la navigation que nous avons, nous dépassons le beau mouillage de Rondinara. Après un demi-tour la pioche traverse l’eau translucide et se plante dans le sable blanc de cette magnifique baie. C’est splendide. Chez Ange ? c’est le Ricard et au snack bleu chez Minna c’est le Casanis. Nuit de dix heures.

Samedi 25 juin : Elle est partie vers dix heures avec son petit sac à dos. A midi elle était cuite à point « rouge mais rouge ». Une baignade, une salade César et un litre d’eau plus tard elle pût enfin faire une sieste d’une heure. Fran6 lui se tenait prudemment à l’ombre afin de récupérer de la nuit. Ce soir le resto ? est prévu même si la portion de frites (congelées certainement) est à quatre euro. Et nous y sommes allés cadre magnifique, serveurs sympathiques mais le steak haché à l’italienne on aurait dit de la conserve pour chat. Berk. Nous n’avons pas changé de place comme ça nous avons bien roulé toute la nuit. Les nuls.
Dimanche 26 juin : Roulez roulé roulé. Quelques mètres plus loin et c’est plat. La météo n’est pas très propice pour les Lavezzi. Nous restons là. Le terrain de camping avec son petit supermarché et son restaurant ne sont pas loin par le petit chemin, et la vue est magnifique.
Lundi 27 juin : Que nous sommes bien. L’eau à 26° transparente un vrai bonheur. Baignade, lecture la routine quoi. Nettoyage de la coque quand même. Pâtes Carbonara les vrais excellentes. Un gros dauphin est rentré dans la baie à la tombée de la nuit.
Mardi 28 juin : La météo nous joue des tours. Il fait gris quelques goutes de pluie sableuse et du vent d’ouest annoncé. Obligés de rester là. Mais nous ne sommes pas malheureux. Nous changeons de mouillage, nous revenons vers la plage. Un peut de solitude (à deux) ça fait du bien.





Mercredi 29 juin : Toujours le vent d’ouest dans les bouches de Bonifacio. Ce soir nous irons manger une pizza au camping de la colline. Une vue magnifique, des serveurs très sympa une bonne pizza et un bon vin Corse. Que du bonheur.
Les iles Maddalena
Jeudi 30 juin : Nous serons les fesses pour passer entre les Lavezzi et Cavallo, il y a des rochers partout et même des sous l’eau que l’on voit à peine. Un joli mouillage pour midi. Et puis mouillage en Sardaigne. Anse Liscia c’est très joli. C’est un spot de kite et planche à voile. Il faut trouver une idée pour la vidéo de René.
Vendredi 1 juillet 2022 : Un mois déjà à trainer. Nous hissons les couleurs Italiennes dans les barres de flèches. Vers midi direction le fond de la baie. Un peu de vent d’ouest prévu mais surtout nous étions dans la zone réservé des kiteurs. Plages magnifiques et alentours ravissants. Nous rencontrons Christine et Philippe sur la plage, un coup à la buvette chez « le gros »; à mon idée dans les deux cent kilos. Et on stache et on stache puis on re-schache jusqu’à minuit. Faut dire elle est de Marseille et elle connait Josette.

Samedi 2 juillet : Les rois de l’organisation (ils sont allés à New York à la période de Noël sans réserver d’hotel). Donc deux heures à tourner devant la Gavetta pour revenir au magnifique mouillage de Corsara sur l’ile de Spargi qui est juste en face de là où nous étions. Bravo. Et ce putain de passe pour la réserve comment se le procurer ? Et bien c’est simple un coup d’ordi et voilà, payement en ligne 30 € pour une semaine. J’ai juste un peut truandé sur la longueur. Mais chut.
Dimanche 3 juillet : Neuf heure la plage que pour nous, et quelle plage !!! Il faut dire qu’à partir de dix heures et jusqu’à dix sept heures il y a du monde et en plus nous sommes dimanche. Donc il y a beaucoup de locaux qui profitent de ces belle journées. Hier soir seul sept bateaux au mouillage. Il fait super beau, eau à vingt six.
Lundi 4 juillet : Hisse les voiles matelot. C’est entre un et deux noeuds sous un beau soleil que nous nous trainons entre les iles. Caprera est à nous et premier mouillage à Porto Palma. Cool ? plus de bateaux promenade, plus de semi-rigide et plus de bruit. Nous aimons la solitude (à deux) et apprécions le calme. Ça va nous changer de l’agitation de Corssara. Mais qui n’était pas désagréable non plus. Les Italiens sont expressifs. Ici il y a une école de voile et les jeunes tirent des bord dans la baie.



Mardi 5 juillet : Matinée relax, toilette ménage et même infos à la télé. Il est loin Moitessier et ses chambres à air. Ensuite petite plage déserte, baignade. Quelle honte nous la trouvons fraiche; elle fait vingt six. Nous changeons de place le vent à un peu forci mais surtout il il un un reste de corps mort entre deux eaux. Pou une fois nous regardons les infos à la télé. Inflation, pollution, corruption, accident, guerre, le président de la République a froncé (légèrement) lors du conseil des ministres le sourcil gauche. Après deux heures de discussion les experts ont conclu que ce n’était pas un signe alarmant. Les Nolawen sont remontés d’une trentaine de milles pour cause de vent d’Ouest (20 nœuds). No comment
Mercredi 6 juillet : Cala Portese toujours sur l’île de Caprera. Magnifique plage, beau mouillage. Il y a même une plage privée avec bar et restaurant. Pas mal de bateaux. Nous avons une place royale. Il fait toujours beau et du vent d’Ouest. Nous suivons les aventures de Gé et Danièle sur son blog et on ne s’ennuie pas sans compter Nolawen qui fait des va et vient.



Jeudi 7 juillet : Le spritz au bar de la plage est à 10 € et même pas bon mais nous sommes en vacances et en plus nous ne dépensons rien nous pouvons quand même faire les riches. Le vent a un peu forci nous restons là. Balade à terre le matin jusqu’à l’arrêt de bus qui va à Maddalena (la ville). L’eau toujours à 26°.
Vendredi 8 juillet : Nous allons à la piscine. Mais non pas celle que l’on croit. Cela se trouve à la Cala Marino, toujours dans l’archipel de Maddalena. Et nous y allons à la voile. Que de monde mais il y a beaucoup de place et bien sur le soir il ne reste pas beaucoup de bateaux. Il y a un restaurant mais à 300€ le menu et mille euros la bouteille de vin ? nous, préférons une boite de petits poids agrémentée de petits bouts de Serrano. Mouillage bien plat.








Samedi 9 juillet : Nous renouvelons le pass pour une semaine. Il fait toujours beau et peu de vent. Vers treize heure Nolawen arrive (enfin). Un coup d’annexe pour aller voir la plage rose qui est interdite puis baignade à la piscine. Ce soir nous sommes invités chez Denise et Serge.
Dimanche 10 juillet : Une dure journée s’annonce. Programme, baignade, lecture, Grand Prix de F1, re-baignade ect… Bon le grand prix c’est raté pas de connexion. Repas avec les Nolawen.
Lundi 11 juillet : Cala Corsera nous revoilà. Une belle place. Eau à vingt six, je n’offre aucune résistance, je plonge. Bien sur ça remue un peu à cause du trafic, mais quel paysage. Ben voila je me le fais ce Grand Prix d’Autriche en replay. Le soir repas sur Nolawen.
Mardi 12 juillet : Plage ⛱ et baignade. Mais on se fait gronder (gentiment) car les annexes sur la plage sont interdites. Une belle matinée à cala Corsera puis un petit coup de génois et nous voici au port de la Gavetta. Lessives, plein d’eau, nettoyage du bateau, les papiers à la capitainerie (très sympa). Nous sommes morts. Apéritif bien mérité (avec Denise et Serge de Nolawen) suivi d’un excellent petit cochon de lait Sarde. Une serveuse super sympa et une bouteille de vin en cadeau. Trop fort ce restaurateur. Et une gelatto artisanale avant d’aller au dodo.

Mercredi 13 juillet : Et les travaux forcés continuent. Un kilomètre et demi jusqu’au super-mercado. Mais grâce à notre petit diable pliant le retour chargé ne fut pas trop dur malgré une chaussée en grosse dalles de pierre. Re plein d’eau, larguons les amarres, le petit mouillage de cala Villamarina est à nous. Après-midi de récupération et de flemme. La gigantesque statue du fasciste est abandonnée dans la carrière. Repas sur la plage avec Denise et Serge, mais les bancs ne sont pas confortables. Du bateau nous voyons ce lever de lune qu’il ne faut pas rater. Elle est le plus proche de la terre depuis 1948.
Sardaigne
Jeudi 14 juillet : Nous ne verrons pas le feux d’artifice. Neuf heures en route. Petit vent dans le pif jusqu’à la pointe. Ensuite bord de près entre trois et quatre nœuds sur une mer d’huile. Nous verrons où le vent nous portera. Il nous amené à Isla Rossa. Mouillage devant le port dans trois mètres d’eau cristalline. Et quel magnifique restaurant. Serge n’aime pas la cuisine étrangère. Toujours un accueil excellent en Italie pardon en Sardaigne. Dodo vers vingt-trois heures.




Vendredi 15 juillet : Réveil et petit café dans ce décor de carte postale. Départ à dix heures. Cinq nœuds de vent dans la poire. Nous tentons un bord ce n’est pas folichon. Après deux heures de moteur c’est parti à la voile. Du prés très serré entre dix-sept et vingt nœuds apparent. Nous prenons un ris et c’est très confort la mer est belle. Nous mouillons devant le port ⚓ de Stintino (mouillage dans les posidonies, ne tient pas trop bien) il y a quelques bateaux mais nous ne serons que deux pour la nuit.
Samedi 16 juillet : Réveil en douceur un peu de ménage puis réunion pour le programme de la journée. Un tour avec l’annexe dans les deux petits ports. Puis poulet tandoori au menu avec petits légumes. Après-midi relaxation. Quelques petites courses et promenade dans ce petit village de pécheurs. Le soir à nous le restaurant Sarde et ses spécialités accompagné d’un vin 🍷 Sarde.



Dimanche 17 juillet : Un peu de gas-oil à la station, au revoir Stintino. La piscine 🤽♂️ est juste à quelques coups d’hélice. D’après le guide il est interdit 🚷 de mouiller, mais il y aurait une tolérance. Ben oui vu le nombre de bateaux ils sont très tolérants. N’empêche quel bleu. Et en plus à vingt-huit degrés. Pas de résistance inutile un plongeon s’impose. Vers la fin de l’après-midi nous allons mouiller dans la fourche de la petite l’île.
Lundi 18 juillet : Nous ne sommes que trois bateaux et c’est plat comme la main. Balade en annexe. Il est interdit ici de mettre un pied à terre c’est une réserve, mais bof. Ce soir apéritif chez les Perpignanais ; Evelyne et Yves (Bavaria 40 nommé ZEN).
Mardi 19 juillet : Toujours dans ce petit mouillage calme. Une journée ordinaire bien remplie. Je me suis enfin mis à classer les livres numériques. Comme il y en a dans les cinq mille huit cents ça prend un peu de temps. Le soir apéritif à notre bord. Nous faisons chambre 🛌 à part pour la première fois car(il bout le caribou) il fait trop chaud.
Mercredi 20 juillet : Hisse les voiles matelot et vire au guideau direction la cala Reale à Asinara. Le petit vent du début va nous abandonner à mi-parcours. Mais heureusement ce n’était pas loin. Nous amarrons à une bouée. Et hop dans l’eau à 29°. Rizotto aux fruits de mer 🛳 pour le repas ; un des meilleurs que j’ai mangé dira Pascale plus tard. Nous allons voir les célèbres ânes blancs, en fait nous n’en verrons qu’un les autres sont gris. La promenade sportive nous a amené à une des prisons qui datent de la dernière guerre. Il y en a plusieurs sur l’île. Les prisonniers étaient regroupés par nationalisé. Deux grand verres d’eau sur Zen qui se sont mis au ponton. Nous payons la bouée au préposé (30€). Il fait chaud chacun dans sa chambre.



Jeudi 21 juillet : Pour une fois départ à la voile. Petit vent presque jusqu’à l’arrivée. Nous mouillons dans la passe. Couleur Caraïbe et toujours 30°
Vendredi 22 juillet : Plouf de bon matin dans la piscine 🤽♂️ . Les alignements de la passe sont respectés et nous voici du côté Ouest de la Sardaigne. Direction Alghero. Pas de vent, un peu de houle. Pouet… Une heure après un petit vent d’ouest se lève, nous envoyons le tissus et ce jusqu’à l’arrivée à Porto Conte. Nous mouillons à côté d’une jolie plage. Nous avons perdu Zen. Et bien non là où il a mouillé ça roule, le voici donc.
Samedi 23 juillet : Good morning Porto Conte. Réveil en douceur. Matinée travail, graissage des winchs qui commençaient à grincer. Et puis une location de dernière minute pour l’appartement, surtout que deux dates se chevauchait. Tout s’est arrangé après quelques mails et coups de téléphone 📱. Il reste encore des gens compréhensif, heureusement. Quand je vous dis que nous n’avons pas des vies faciles. Apéritif sur Zen de Yves et Eveline.
Dimanche 24 juillet : Pas un poil de vent ce matin et déjà chaud. Je pose Pascale à terre vers les dix heures elle a envie de se faire une marche. Elle revient rouge mais rouge. Elle a bien fait, qu’il était bon ce jambon certifié Sarde avec du bon pain frais en plus. Sinon le soir les Zen sont venus prendre l’apéro à notre bord. Il fait toujours un temps de rêve.
Lundi 25 juillet : Un peu de bureaucratie le matin. Nous attendons la famille Vincendon qui doit arriver vers midi. Il fait chaud sous les pins. A quatorze heures les voilà. Nous pique niquons un petit plongeon rafraichissant puis visite du bateau. Les petits sont enchantés. A dix-sept heures je pose tout le monde à terre. Ils vont visiter les grottes. Quel courage avec la chaleur qu’il fait, il faut se taper les 640 marches qui sont en plein soleil ☀ . Je m’attends au pire à leur retour. Peut-être devrais-je appeler les pompiers de suite. Mais non les voilà en pleine forme. J’apporte le champagne sur la plage. Ensuite une petite bière et resto. Les voilà partis vers dix heures, demain est leur dernier jours en Sardaigne. Ils ont beaucoup apprécié. En tout cas nous avons passé une bonne journée.






Mardi 26 juillet : Un petit coup de voile et après avoir été voir les petits mouillages près de la falaise nous voici à Alghero. Les marineiros nous aident pour les amarres. Heureusement qu’il y a Zen à côté de nous car la quai est un peu haut. Et ça chauffe toujours autant, aussi nous attendons la fin d’après-midi pour visiter la ville qui paraît ‘il est superbe. Le vieil Alghero vaut vraiment la visite, les petites rues à l’Italienne sont bondées de monde et les boutiques sont toutes décorées avec goût. Il y a aussi les vieux remparts ou il fait bon déambuler le soir. Nous n’avons pris ni électricité ni eau ni jeté de poubelles (menteur) ce qui fait que pour nous le port est gratuit. Nous mangeons sur une placette à une pizzeria avec Yves et Eveline. Il y a beaucoup de monde jusqu’à minuit.












Mercredi 27 juillet : Nous retournons à la Coop pour compléter nos courses. Le marché est ouvert et nous prenons les légumes à la République de Catalogne. Il faut attendre pour partir car nous sommes trois bateaux sur les mêmes pendilles. Belle navigation jusqu’à Bosa Marina. Belle remontée sur Zen et sur un Deller 34 avec de magnifiques voiles. Par contre pas la peine de lutter avec Beija flor 3. Un Salona 38 avec des voiles de compétition. Nous remontons la rivière et nous voici au village. Un garde cote nous fait signe de venir. Il nous dit gentiment que nous n’avons pas le droit de poser pied-à-terre. Mais on le pose quand même un peu plus loin. Rencontre avec Isabelle et Marco du Salona. Le courant passe, nous mangeons au resto typique Sarde. Retour à quatre dans l’annexe mais ça va il n’y a plus de vent. Un gros dodo. Cinquante-six euros le port ⚓.
Jeudi 28 juillet : Neuf heures c’est parti. Au début pas de vent 💨 puis c’est monté d’abord au près bon plein puis travers et enfin grand largue. Dans les quinze nœuds en moyenne. Il y a un restant de houle deux mètres environ. Bref parfait. Zen nous a remonté et même doublé nous n’avons pu rien faire. Nous prenons une bouée en face des ruines de la ville romaine dans le golfe d’Oristano. Je suis le préposé de nos trois bateaux pour payer les bouées sur internet. Ah ces vieux. Le soir apéro et repas chez Isabelle et Marco. Minuit dodo.




Vendredi 29 juillet : Ce blanc nous a fait mal à la tête 🤕 . Bien fait heureusement que le rouge était excellent. Beija flor est parti à huit heures. Matinée ménage et réparation du pilote. APM flemme. Evelyne bien sur nous a fait un apéro repas. Nous leur avons acheté une bouteille de 51.
Samedi 30 juillet : Je pose Pascale à terre près des ruines romaines vers neufs heures. A midi nous mangeons une délicieuse côte de bœuf. Ce soir nous recevons les Zen. Au menu jambonneau et pommes Sarladaise accompagné d’un petit vin Sarde. N’oublions pas les qualification du grand prix de Hongrie et la journée est complète. Bon c’est décidé nous reprenons les cours d’Anglais.
Dimanche 31 juillet : Belle promenade à terre. Le plus surprenant c’est l’église Byzantine du 6° siècle. Aussi la belle vue d’en haut des ruines Romaines. Nous avons laissé l’annexe au ponton du fond de la baie. Trop sympa le préposé aux bouées. Nous avons repris les échecs, le niveau monte. Le GP de Hongrie en replay perfect.













Lundi 1 août : Sept heure trente c’est partit. Nous faisons de la voile pendant vingt-sept milles dans de la houle. Plein de gros dauphins qui reste pas mal de temps avec nous. Au cap Pecora plus de vent. Bourrique. Les zen ont suivis. Le mouillage de Calasetta ce n’est pas la carte postale mais c’est tout plat et calme. L’eau est encore à 29° et ça fait du bien.
Mardi 2 août : Le petit village est tranquille ce n’est pas le tourisme de masse. Quelques courses un petit verre avec les Zen. Un peu avant quinze heures nous partons pour le sud de l’île. Une agréable navigation au portant et nous voici derrière le cap Sperone c’est bien plat et bleu. Rien autour ce sera calme pour la nuit. Il y a quelques maisons récentes abandonnées.
Mercredi 3 : Au près avec un petit vent et une mer plate direction le golfe de Teulada. Nous avons dit au revoir à Evelyne et Yves. Nous passons le cap Teulada et allons mouiller à Porto Safferranno, un petit paradis. En principe c’est interdit zone militaire mais c’est plein de bateaux. Il y a quelques personnes sur la plage de talc. Tiens une voiture de l’armée arrive et hop tout le monde se met dans l’eau. Le militaires repartent hop à la plage. Pascale part à la plage à la nage. A peine a-t-elle posé le pied sur le sable l’armée est de retour. Elle revient au bateau. Le temps de monter sur la plage arrière la vedette des gardes cotes arrive sirène en route et gyrophare bleue. C’est la débandade dans le mouillage en moins de deux toutes les ancres sont à bord. Nous aussi. Un petit coup de moteur et nous mouillons derrière l’île Rossa devant une magnifique plage. Encore un endroit merveilleux. Scoop Sophie a acheté un bateau 🚢 . Un magnifique Kelt de huit mètres de long.


Jeudi 4 août : Nous contournons le cap Malfatano et devant la belle plage il y a encore un magnifique mouillage derrière une petite île. Ce sont des endroits vraiment magnifiques. Mais il faut que nous avancions. Un coup de moteur pour une fois. Nous mouillons à Cap di Pula. Là aussi il y a un grand site d’une ville romaine. Il fait très chaud heureusement avec le soir la température baisse.
Vendredi 5 août : Un léger roulis dans le mouillage. Le démarreur ne fonctionne pas. Je remue les fils et ça marche. Il va falloir voir ça. Les premiers dix milles se font au près serré mais comme prévu le vent molli. Pouet. Ah ben non le vent revient super. Nous allons vers le cap Carbonara qui est à la pointe sud-est de la Sardaigne. Waouh 🤩 encore une piscine. Là il y a beaucoup de bateaux mais le mouillage est grand. Ça roule un peu avec la houle mécanique.
Samedi 6 août : Huit heures il fait déjà chaud. Plouf. Vers midi à la rage du soleil ☀ nous allons au port en annexe. Un coca au bar, puis resto. Nous avons emporté les restes car il y avait trop à manger. Nous en aurons au moins pour deux jours. Retour au boat à quatorze heures. Là au moins on peut se baigner car il fait chaud. L’eau est quand même à 30.5°.





Dimanche 7 août : Ça roule un peu ce matin. Départ huit heure. Le mouillage à l’est est plat comme la main. Petit vent devinez où ? Dans le 👃. Vers treize heures nous faisons une tentative, abandon au bout de demi-heure. Pas assez de vent et un près trop serré. Broum broum. Il y a quand même des abris le long de la côte. Sauf par vent d’est. Finalement nous optons pour la petite baie derrière Arbatax. C’est splendide. Nuit calme.
Lundi 8 août : C’est le bagne à huit heures trente nous sommes déjà en mer. Petite tentative de voile, une demi-heure pour être précis. A onze heures trente là ça a l’air bon du près bon plein sur une mer d’huile. Pouvou qué sa douré. Et bien ça a duré. Nous avons mouillé à la Cala Cinepro. Belle plage eau transparent et bleu lagon.
Mardi 9 août : Nous avons de la route à faire. La météo annonce cinq nœuds de Nord (in the noze). En fait nous avons eu vingt nœuds réels et bien secoués tout à la bourrique. Peu importe nous avons mouillé à Brandinghi qui avait été notre premier mouillage en Sardaigne il y a quatre ans. C’est tout plat. Il y a au moins cents bateaux nous approchons des zones de fortes fréquentation. Il fait toujours très beau et l’eau à trente. Idéfix va être mis à l’eau.
Mercredi 10 août :
Jeudi 11 août : Deux jours de farniente. La dolce vita en Italien.
Vendredi 12 août : Vingt milles au nord cala Rotondo. Ça avait l’air joli sur la carte. En fait il y a deux ou trois petits ports remplis de yachts. La circulation est infernale Saint Tropez à côté c’est calme. Enfin il y a plus malheureux quand même. Normalement mis à l’eau d’Idéfix aujourd’hui. Ben non finalement il faut changer les passes coques.
Samedi 13 août : Réveilà six heures trente par un grand coup de tonnerre suivi d’une bonne pluie. Le temps de déjeuner et c’est fini. Plein de gas-oil en annexe plus dix litres d’eau. Il y a beaucoup de monde dans le petit port. Quelques courses au petit supermarché 🛒. Mais comme nous n’avons pas fermé les capots et que la pluie menace il nous faut retourner au bateau. Adieu le resto. La musique plein pot de l’hôtel nous a fait passer une mauvaise nuit.
Dimanche 14 août : Nous partons pour Lichia moteur jusqu’au cap Fero secoués dans tous les sens. Les yachts lèvent une mer dans tous les sens et nous sommes secoués dans tous les sens. Ça commence à se calmer vers les Magdalena et c’est sous voile à bonne vitesse que nous arrivons. Nous mouillons devant la plage. Le vent est d’Est dans les quinze nœuds. Il y a une trentaine de bateaux, la dernière fois il n’y en avait même pas dix.
Corse et tempête
Lundi 15 août : Un peu avant les bouches de Bonifacio nous touchons du vent. Nous en aurons même pas mal jusqu’au petit mouillage de Chevanu alors que la météo annonçait cinq nœuds d’Ouest. Du beau sable pour mettre l’ancre. Nous sommes quatre bateaux. La météo s’annonce un peu compliquée pour les jours à venir. Les célèbres orages du quinze août. Et bien le soir nous avons eu notre petit orage (un peu loin quand même) avec une bonne pluie.
Mardi 16 août : Pas de fainéant à huit heures nous sommes déjà en route. Nous ne voyons pas le prête qui inquiète tant Pascale mais nous voyons bien les moines. Nous n’aurons pas beaucoup de vent, juste un peu avant d’arriver. Chance une belle place à Campomoro. Le soir un bon resto à l’hotel Ressac.
Mercredi 17 août : La journée s’est déroulé tranquille, nous avons fait quelques courses au Fauchon local. Dans la soirée et la nuit il a fait une chaleur anormale. Genre tu est devant un four a pizza ouvert.

Jeudi 18 août : Réveil en fanfare par un bon coup de tonnerre. Le temps de monter en peluche dans le cockpit et de voir un énorme nuage couleur d’encre. Et surtout une grande bande blanche à sa base qui arrive sur nous à toute allure. Dans les secondes qui suivent un sifflement aigu dans les haubans. Le bateau part à la gite, je veux dire se couche immédiatement; puis il fait tête. A poil sur le pont nous voyons arriver des rafales monstrueuses (soixante-dix nœuds). Et à notre surprise le mouillage tient. Il tombe des cordes et les rafales se succèdes. Le moteur est en marche au cas ou. Mais avec cette furie je doute qu’il serve à quelque chose. L’annexe avec le moteur dessus c’est retournée et remise à l’endroit plusieurs fois; les rames sont parties. Un panneau solaire c’est décollé nous le maintenons pour pas qu’il arrache tout. Le bimini a tenu comment ? Un miracle. Ça dure une bonne heure puis ça se clame un peu. Enfin il y a encore trente cinq nœuds. Avec la mer qui a grossi nous commençons à déraper doucement. Le mouillage est intenable nous levons l’ancre et au moteur nous allons en face à Porto Pollo. Là c’est presque plat et le plus gros est passé. Une purge du filtre à essence nettoyage de la bougie et le Honda a démarré. Incroyable. Nous apprenons à la radio que ce phénomène non prévu à égalé la tempête de 1999. Des pointes à 220 Km heure ont été relevé à Marignana 197 Km à Calvi et 131 à Ajaccio. Pour nous ça a été 70 nœuds. Et cette nuit ça doit remettre ça. Normalement notre mouillage devrait être pas trop mal. Mais on va ranger le bimini et l’annexe au cas où. Finalement la nuit a été paisible. Il y a eu quelques coups de tonnerre ⚡ de la pluie mais pas beaucoup de vent.
Vendredi 19 août : Le mouillage commence à bien rouler. Nous vidangeons l’huile du petit Honda, il en avait besoin ça faisait un peu mayonnaise. Et nous voilà repartis à Campomoro. La houle est au moins de trois mètres entre les deux mouillages. Nous revoici mouillés à peu près au même endroit. Ça bouge un peu mais ça va. Nous passons une bonne nuit.
Samedi 20 août : Direction Ajaccio au près bon plein, travers dix à quinze nœuds de vent. La houle fait encore dans les deux mètres. Nous arrivons au port de Tino Rossi (l’idole de nos grands-mères) à quinze heures. Là nous parlons avec quelques plaisanciers qui se sont pris la tempête comme nous. Dont un qui s’est échoué sur la plage; remis à l’eau par une cinquantaine de personnes qui les ont tirés avec des amarres. Nous avons du mal à marcher sur les pontons. Puis en ville c’est pire surtout après l’apéro et le resto. Vingt-trois heures trente c’est l’heure du bon dodo. Mais pourquoi il est plat ce lit 🛏?
Dimanche 21 août : Petite promenade pour aller chercher du pain. Il y a un gros bateau de croisière qui s’est amarré au port. Nous profitons de l’eau et du courant à volonté. Le foie gras de René et la bonne bouteille de vin avec un petit lonzzo et tout va bien.




Lundi 22 août : Il y a pénurie de rames chez les shipchandlers c’est certainement dû à la tempête. Nous complétons les pleins de gasoil et d’eau pour la fin de la croisière. Nous avons payé une recharge de gaz de trois kilos 48€ un record.
Mardi 23 août : Nous faisons quelques courses une nous allons mouiller pas loin des sanguinaires. Nous faisons un tour avec l’annexe le moteur a l’air de fonctionner parfaitement. Nous rangeons tout pour le départ demain.
Traversée retour
Mercredi 24 août : Départ vers huit heures trente. Il y a 126 milles jusqu’à Porquerolles. Nous ferons trois heures de voile en tout. C’est moteur ensuite avec une houle s’aplatissant. Nous sommes une dizaine de bateaux assez proches les uns des autres. Nous allons mouiller à la Badine. Il y a beaucoup de bateaux.
Jeudi 25 août : Nous avons bien dormi et réveil en douceur.
Vendredi 26 août : Même programme que le jour précédent.
Samedi 27 août : Après la baignade matinale nous partons mouiller devant le port d’Hyères. Le moteur de l’annexe marche parfaitement bien par contre l’embrayage patine de temps à autre. Il n’a pas aimé le bain de mer. Nous allons à l’hôtel BOR pour faire la surprise aux Cozette mais pas de chance ils ne sont pas là. Nous mangeons un plat à un restaurant avec des fruits du poisson du fromage cela change du traditionnel et c’est bon. Nous retournons à le Badine.
Dimanche 28 août : Une journée très active : Thé, café, salon d’esthétique, baignade, repas, cours d’Anglais, Grand prix de Spa, confection d’une excellente pizza, deux parties d’échecs, repas du soir un peu de zapping télé et enfin dodo.
Lundi 29 août : Cela fait pile trois mois que nous sommes partis. Départ de la badine à neuf heures beau temps pas de vent. Nous devions aller à la Ciotat finalement nous optons pour le Frioul et peut être rentrer direct. Nous allons voir. Et bien nous prenons la dernière option. De vingt trois heures à une heure c’est le feux d’artifices au lointain. Heureusement nous sommes à une cinquantaine de milles de l’orage. Ensuite ça se calme. Moitié voile moitié moteur mer un peu haché.
Mardi 30 août : A neuf heures trente nous sommes accueilli au ponton par Michel et Robert. Ils nous suivaient sur Vessel Finder pour nous faire la surprise. Quel accueil et avec le café s’il vous plait. A peine amarré il nous faut aller à la maison car il y a un problème électrique suite à l’orage. Retour au bateau à treize heures. Ça y est le périple est bouclé.

Stats
Heures moteur : 2064 au départ 22125 à l’arrivée soit 151 heures
Distance parcourue environ 1 600 milles
Nombre de jours : 95