Baléares 2017
Croisière aux Baléares du 1° Juin au 20 aôut 2017

Croisière Baléares 2017
Environ 850 milles parcourus
Zéro ports
Heures moteur départ 8045 Arrivée 8145 soit 100 heures dont 36 heures au retour depuis Minorque

Mardi 30 mai. Enfin prêts. Le dernier panneau solaire est posé. Le plein de bouffe et de pinard est dans les cales. Seule la bière fut oubliée. On dort à bord. Au réveil un soleil radieux nous dit bonjour. Les quais du Cap sont calmes. Départ vers 8H30. Direction le sud. Belle journée de nav tout à la voile.
Un coup de fil. Jeanmi remet son bateau à l’eau on se donne rendez vous à la sortie du port de Gruissan. Par un hasard incroyable on arrive au même moment ou il sort. On tire quelques bords avec chacun nos bateau puis on mouille dans l’avant port avec Jeanmi à couple pour féter ça. Toutes les occasions de plaisir sont bonnes. Je le rappelle ici. Ensuite il s’en va rejoindre sa place au port. Car il doit rentrer at home de bonne heure. Nous restons à l’avant port mouillés. La nuit il y a pas mal de vent la digue est proche et on ne sait pas si ça tient vraiment. Bref pas trop relax. A ce Gruissan !!!!

Mercredi 31. Au petit matin départ sous voile direction on verra. Un coup il y a du vent et un coup ça mollit. Finalement on mouille au dessus de Lliansa à la cala Garvet un joli petit mouillage que nous connaissions depuis la terre. C’est plat comme la main. Il y a trois bateaux. On se fait un gros dodo.
Jeudi 1 juin. Nous hissons les voile en direction du cap Creus (le cap Horn de la méditerranée). Il y a quelques bateaux devant nous. Bien sur je règle finement pour les déposer. Hélas éole faiblit et c’est par une risée Yanmar et une farouche détermination que nous terrassons ce redoutable cap. Pascale immortalise cet exploit par des photos haute définition. Dans l’après midi nous mouillons dans la jolie cala Montgo. Nous allons y rester une semaine car nous attendons Benjamin qui va venir passer deux jours.

Tous les soirs on va boire un RICARD ESPAGNOL (5 volumes de Ricard et 1 volume d’eau) au bar de la plage. Et bien sur nous en prenons toujours deux. Le mois de juin est encore calme pour les commerçants. Ainsi le patron du bar afin de nous garder comme clients augmente les doses de jour en jour. Ce qui fait que nous sommes paf tous les soirs. Emploi du temps balades jusqu’à la Escala en attendant l’apéritif du soir. Pas de baignade pour moi. La seule vue du thermomètre à 19° suffit pour me passer toutes envies. Pascale la trouve bonne, surtout quand elle sort.
On fait la connaissance de Philippe et Martine (Balla chao Gib Sea 9,20) qui partent eux aussi vers les Baléares. Nous avions remarqué sans être mauvaise langue –quoique- qu’ils n’étaient pas très marins. La suite nous prouvas que nos fines observations étaient fondées. Sur ces entre faits voici notre Ben qui arrive avec la super voiture de Yohan. Tableau de bord en bois massif lit king size à l’arrière. Bref un chef d’œuvre de technologie et parfaitement entretenu. Après l’apéro (toujours au même bar) ou nous sommes devenus des amis ; nous permettant même de tutoyer le chat. On se fait une petite paella au resto manière. Ben se contente d’une petite salade car organisé et pour se prémunir d’un éventuel risque d’ hypoglicémie il s’était fait un petit en cas sur la route. Les prix sont très raisonnables.

Après une bonne nuit ou Ben récupère du décalage horaire ; nous prenons un solide petit déjeuner franco espagnol à bord. Ce qui fait que nous sommes fin prét vers 11 heures. Pascale et Ben plein de courage partent faire une promenade (rando) quand à moi pris de pitié j’aide Philippe à résoudre ses problèmes. Fuite de gasoil, cartographie ect… Ben et Pascale participent eux aussi en ramenant une durite. Du coup ils ont fait quelques kilomètres supplémentaires. Repas à bord. Ben m’épate en se baignant dans cette eau glaciale à 19°
On récupère de l’eau à la douche de la plage pour refaire les pleins. Au début notre technique laissait à désirer. Puis grace à une innovation des plus astucieuses consistant à mettre un entonnoir avec un tuyau l’opération se passa comme une fleur. Quarante litres sont ainsi transvasés dans les réservoirs. Benjamin est partit après deux jours passés avec nous car il reprends le travail.
Départ vers 10 heures. Nous longeons la cote. Encore une fois il faut mettre la mécanique en marche. A 14 heures nous mouillons dans l’avant port à Palamos. Vent de sud 10 à 15 nœuds dans la nuit et pas de chance juste dans la poire. Nous sommes bercés comme des nouveaux nés.
On lève l’ancre vers 10 heures 30 direction Majorque. Un petit vent travers nous propulse à 6,5 nœuds. Ensuite il molli et nous voila au près entre 4 et 5 puis il faut abattre de plus en plus et on avance plus qu’à 2 nœuds. Vers 21 heures on allume le bourricot. Il ronronnera jusqu’à l’arrivée aux Baléares. Belle nuit pleine lune mer douce. On se familiarise avec l’AIS. C’est vraiment génial. On est en juin il fait nuit à 22 heures et l’aube pointe à 5 heures.

Arrivée à Majorque à 9 heures. Un bateau devant nous nous signale une baleine droit devant. On ne la voit pas. Par contre un dauphin vient nous accueillir.
Nous passons deux jours (samedi et dimanche) mouillés derrière la pointe Avancada. Super mouillage calme eau claire et à 26°. Vue magnifique sur le jardin de la garnison. Aucune envie d’aller à terre ou le diable de la consommation nous attend.
Lundi 12 juin : nous tirons des bords pour sortir de l’immense baie. Nous allons mouiller derrière une petite ile dans la baie d’Alcudia. Petite balade à terre belle eau et belle plage. La baie d’Alcudia est encore plus grande elle est bordée d’une belle plage peuplée d’hôtels. Beaucoup de monde sur la plage. mais là encore nous préférons la solitude de notre mouillage.
Mardi 13 juin: nous partons pour Soller. Tout Au Moteur pas un poil de vent. Fait un quart d’heure de voile. On trouve une belle place devant la plage. C’est très joli. Soirée resto spécialité poissons très sympa et très bon.

Mercredi matin 14 juin. Nous faisons le plein de gas-oil plus 60 litres en bidons. On est paré pour un moment. Environ 20% moins cher qu’en France. Puis nous prenons le petit train qui rejoint Soller à Palma. Il date de 1912. Petite balade sympa mais pas cadeau. 6€ par personne aller et re 6€ retour du village au port. Soit 12€ par personne pour faire environ 5 kilomètres au total. A ce tarif Agde Paris couterai 1500 €. Eau sur les pontons. On prend 40 litres.
Jeudi 15 juin : partis vers 10 heures de Soller. Encore au moteur grrrrr pas un poil de vent. Mouillons à la cala Llamps un peu au dessus de la baie de Palma. Toujours un temps de rêve. L’eau est transparente et à 27°. Que du bonheur.
Vendredi 16 juin : un petit saut de puce et nous voici Cala Blanco. L’eau est maintenant à 28° et il fait toujours beau. On se baigne on bouquine on fainiasse.

Samedi 17 juin : Cap sur Ibiza. Nous parons vers 8 heures. Une heure de moteur puis voile. Mer belle, toujours pas un nuage. Nous mouillons à 17 heures à la Playa Figueral. Dans l’après midi surprise nous voyons passer notre ancien cata. On appelle Pierre à la VHF et au téléphone mais pas de réponse. On roule dans la nuit.
Dimanche nous mouillons Cala Boix très joli petite plage le tout bien calme. Dans la nuit nous roulons légèrement. La météo annonce est à sud est modéré pour deux jours.

Lundi 18 juin : Donc nous mettons les voiles et descendons le long de la cote. A midi nous mouillons à la Cala Talamanca juste au dessus d’Ibiza. Repas. Joli plage et plein d’hôtels, villa etc.… Ensuite un petit tour dans le port d’Ibiza (en bateau) et nous remettons les voiles direction Espalmador. Nous arrivons vers 16 heures. Les couleurs sont magnifiques. Pascale décrète quelle reste là 3 mois. Il y a du monde mais il y a de la place. Le mouillage d’Espalmador est devenu une réserve. Mouillage sur bouée obligatoire. Mais à coté c’est gratuit et plus beau.

Mardi 19 juin : Mouillage de Formentera. Super. Le matin on se fait une balade à pied, les plages sont splendides et les couleurs d’eau n’ont rien à envier aux Grenadines. C’est comme ça que je vois la croisière. Sea sexe and sun. Douce nuit étoilé sous le vent de l’ile. Quand le cul est tourné vers le large on dort quand même mieux. Quel bonheur le matin d’ouvrir les yeux sur ces magnifiques paysages.

Mercredi 22 juin. On loue un scooter et on va se balader. On fait quasiment le tour de l’ile. Le soir on se fait un excellent petit resto au port de la Savina avec Indy (qui a payé 117€ pour une nuit au port d’Ibiza). Toujours du beau temps.

jeudi 23 juin 2017. On fait les courses au petit super mercado je ramène le scout et vers midi on part vers la Cala Saona car entre les navettes, les ferrys et les yachts qui passent plein pot on se fait rouler de temps à autre. Encore un beau mouillage, eau toujours transparente bien aéré. Pas mal de monde .Petit bar à terre grand hotel 4 étoiles et quelques restaurants. Belle plage le pied. Et puis le petit bar certe un peu cher mais tellement agréable.
Vendredi jour du poisson. vers une heure on lève l’ancre vers Tarida ou se trouve Philippe et Martine que nous avons rencontrés à Cala Montgo. En route on double Jacques et Nicole. Finalement on mouille à Calla Bassa car à Tarida c’est intenable. Soirée sympa tous les 6 sur notre bateau.
Samedi 25 juin : on flemmarde et on s’essaye au paddle. On est un peu crispé des mollets mais on y arrive tous les deux. Le soir repas chez Bella chao. On rigole bien.

Dimanche 26 juin : Le mouillage devient agité, une petite traversée de la baie et nous mouillons à la Cala Gracio. Encore un beau coin super joli. Soirée sur Indy. On fait 40 litres d’eau à la douche de la plage. Je me suis fais le grand prix à la radio. Vive internet.
Lundi 27. On mouille à San Antonio. Petit tour en ville. On découvre la faune des touristes en majorité Britanniques. Tous jeunes et les filles en tenue de combat pour la chasse au male. On se fait une parillada de poisons au resto avec Indy que l’on retrouve par hasard. On échange nos numéros de téléphone ce sera plus pratique.

Mardi 28 juin : Retour à terre. Lessive, petites courses et déjeuné anglais. 13 € pour deux boissons comprises. On est loin des prix du Cap.

Mercredi 29 : C’est la panique dans le mouillage. Il y a beaucoup ressac dans la baie. Beaucoup de bateaux dérapent. Il y a du spectacle. Vers 11 heures on commence à reculer. On retourne à Cala Bassa et c’est le calme. Philippe et Martine sont là.
Jeudi 30 juin Le matin ça bouge. On retraverse et on mouille à Cala Morro. L’après midi on se fait le beau mouillage de la cala des comte. Là aussi ça roule. Vers 17 heures toujours suivi Indy nous mouillons derrière l’ile Conarera. Repas à bord avec Indy. Vers 4h30 le vent de nord se lève rendant le mouillage inconfortable. Cela dure une heure puis ça ce calme.

Vendredi 1 juillet : Indy est partit vers Majorque. Nous nous descendons vent arrière. On mouille à Ensenada de Codolar juste à coté de l’aéroport. Nous sommes seuls jusqu’au soir. Puis un seul bateau. Beaucoup d’avions passent mais ce n’est pas gênant. Nuit tranquille.
Samedi 2 juillet : Il fait frais (25°). Nous restons à Ensenada de Codolar à flemmarder. Après midi balade ? excellente sangria sous les arbres et bonne paella le soir au resto. Beaucoup de réservations.

Dimanche. Petit saut de puce et nous voila à Ensenada de la canal. Mouillage vers la pointe. Beaucoup de monde apparemment des teuffeurs.
Lundi 4 juillet ; Petit saut à la voile. Nous mouillons au sud d’Ibiza à la Punta Mallorca. On va à pied au pied de la citadelle que nous visitons et au retour on fait quelques courses. Les prix varient de 1 à 2 suivant les magasins. Hasard on croise Martine et sa nièce du bateau Bella tchao.
Le soir au mouillage on se fait secouer car nous sommes sur le trajet des navettes.
Mardi. Après une nuit à rouler on tire un bord sur St Eulalia. Quand on voit que là aussi le mouillage roule demi-tour direction Formentera qui lui est protégé par ce vent. On retrouve Bella tchao qui est là.

Mercredi. Balade, baignade et collation dans un bar de plage. Limonade 5€ et un magnum 6€. Aie aie aie la retraite va y passer.
jeudi 6 juillet 2017. Pascale par avec Bella tchao à pied jusqu’à la Savina distante de 5 kilomètres. Ils arrivent à 14 heures assoiffés et épuisés. Tandis que moi j’étais peinard sur le yacht.
Vendredi. Bella tchao part sur Cala Saona. Nous restons là. Un coup d’annexe et nous voici sur la plage d’Espalmador.
Samedi 8 juillet : Dans la nuit le vent à tourné au sud. Et pour la première fois en un mois le ciel est nuageux. Nous levons l’ancre et arrivons à midi à Saint Eulalia. Balade et soirée resto au Sidastur. Spécialistes du cidre et surtout de la manière de le servir. Nuit tranquille.
Dimanche 9. Au vu de la météo (pas de vent) on reporte le départ à demain. Ce qui nous permet de se faire le grand prix de Hongrie à la télé d’un bar. Après ça on lève l’ancre et après une petite navigation au génois nous mouillons à la Cala des Lleos. Encore très joli. Il y a pas mal de camping car style baba coll garés dans la campagne. Belle plage avec un bar. Nuit calme.

Lundi 10 juillet : Départ vers 8H30 on à 48 miles à faire. Près très serré pendant la moitié du parcours puis ça adonne un peu. On fait une belle moyenne malgré un vent ne dépassant pas 8 nœuds réels. Le Sun rise est décidemment un bon marcheur. On arrive Cala Ponsa vers 17 heures. Pas mal de bateaux mais il y a de la place. Baignade repas et dodo. L’eau est étonnamment plus chaude qu’à Ibiza. Un peu plus de 27°.
Mardi 11 juillet. Après une nuit du genre 10 heures de sommeil. Un coup d’annexe et nous voici au joli petit port pour la lessive. Une seule machine et chance elle est libre. Mais mince pas de lessive et pas de shop en vue. Retour au bateau et bonheur on en a suffisamment. Pendant que les machines se font pizza salade à un ravissant bar restaurant juste à coté. Après midi flanerie puis petit resto local. 6 demi (cagna), 2 salades mixtes, 2 parillas de viande, 2 desserts le tout très bon et copieux. Prix 21€ !!!

Mercredi Toujours un temps magnifique pas un nuage en vue. On va faire les pleins d’eau et de gas-oil (30 litres et 3 d’essence). Ce sera notre premier plein d’eau il nous restait environ 150 litres sur 300. Par contre toujours pas de camping gaz en vue. Ensuite direction la baie de Palma au génois. Mouillage à la Cala Portals. Magnifique. Baignade, repas et farniente. Eau toujours à 28°.
Jeudi. Décollage vers 9 heures. On longe la cote en direction de Palma. Il y a des mouillages un peu partout. Vers 11 heures on mouille à Portals Nous. Belle plage (encore) fond de sable (encore). Toujours pas de bouées payantes en vue. Petit cana (cagna) à terre. Soirée paisible.
Vendredi 14. Une petite réunion après le café et nous décidons de rester encore un jour là. Dure journée en perspective.

Samedi. On lève l’ancre vers 10 heures direction Palma. Notre réserve de gaz devient inquiétante. Les blaireaux que nous sommes ont complètement zappé ce poste. Heureusement René de Palavas nous à dit ou en trouver. On mouille derrière la digue du grand port de Palma. Il y a d’énormes bateau de croisières à quai. On voit aussi le Facon Maltais que nous avions l’habitude de voir aux Antilles. Un grand parcours en annexe et nous effectivement nous trouvons du gaz au Yacht Center du Réal Nautico Club. Sauvé on change les deux bouteilles. 22€ au lieu de 30 chez nous. Ensuite on fait un petit tour dans le vieux Palma. Il y a beaucoup de touristes. Courses et nous retournons au bateau. Déjà saturés par l’agitation de la ville. Et la stupeur. On ne vois plus notre bateau. Volé ? Fourrière ? Toutes les hypotèses sont passées en revues. On continu quand même d’avancer avec notre petite annexe et ouf il est là toujours à la même place. Le moral des troupes remonte à bloc. On garnit le frigo et hop c’est reparti. Sous génois seul on déambule le long de la cote. Nous mouillons dans la belle Cala Pi. Ancre à l’avant, deux amarres sur les rochers. A coté de nous des locos super sympa avec un rush de 35 ans comme neuf. Nuit paisible.

Dimanche. Nous passons la journée à La Cala Pi. A 14 heures nous allons boire un verre en haut de la cala. La vue est magnifique de tous les cotés. Je me fais le Grand prix de F1 de Sylverstone à la radio. Hamilton l’emporte le championnat est relancé.
Lundi. Nous tirons des bords sous voile et mouillons devant la magnifique plage de Ensenada de sa Rapita. La nuit est d’un calme, on n’entends même pas le clapotis dans la jupe.
Mardi 18 juillet. On se rapproche un peu de la pointe et nous allons faire un tour à terre. On rase les murs pour chercher l’ombre. Après une petite collation nous regagnons le bord vers 15 heures. On a appelé toute la famille. Tout le monde va bien.

Mercredi 19. Encore une journée de relache. Le vent est sud ouest environ 15 nœuds. Nous décidons de rester encore un jour.
Jeudi. Nous levons l’ancre et tirons des bords dans un petit vent jusqu’à la pointe sud de Majorque. Une fois passé la pointe nous mettons le moteur en route car le vent est faible et on se traine. Mais surtout il y à une mer désordonnée et une houle de 2 m. On visite quand même les calas mais sans jeter l’ancre. Quel dommage car elles sont plus belles les unes que les autres. Vers 14 heures on mouille à Porto Colon. Vers 18 heures nous descendons à terre. L’ambiance est calme. Petit resto bon comme d’habitude et pas cher. Pour la première fois nous avons chaud dans la nuit.
Vendredi. Vers 10 heures départ. On longe la cote. La houle a bien diminué mais est encore grosse. Aucune des calas sur notre parcours n’est praticable. On rentre quand même dans certaines pour jeter un coup d’œil. Porto Cristo semble bien plein et il faut surement réserver à l’avance pour avoir une place au port. En plus il doit faire une chaleur infernale dans ce port. Finalement nous montons jusqu’à la baie de Bahia de Arta. Mouillage devant la plage d’es Rivell. Seulement deux bateaux dans cet immense mouillage. Nous sommes protégés de la houle. Super.

Samedi. Traversée vers Minorque. Petit vent au près bon plein. Grand beau temps on navigue entre 4 et 5 nœuds. Nous voici à Cuidadella vers 14 heures. Petit tour en bateau dans le port. C’est super joli. Ensuite on mouille dans la petite cala derrière la digue des ferries. Il y a un vent de 10 nœuds environ qui molli le soir. Ca clapote et ça tape dans la jupe résultat on dort mal. La prochaine fois on ira mouiller à la cala un peu plus loin.
Dimanche. Petite ballade dans Cuidadella c’est très joli. On se fait un bon petit déjeuné à la panadéria de la place. Petites courses et nous partons pour la cala voisine. Cala en Basto l’eau est chrystalline les bleus incroyables et pourtant c’est nuageux. Bonne nuit. On est 5 bateaux.

Lundi. Direction Cala San Sora. Belle plage pas mal de bateaux mais il y a de la place. L’eau encore transparente. Pascale part faire une balade à terre. Moi je reste au bateau à bouquiner. Elle revient tard. En fait elle c’est fait 9 kilomètres. Apéro et repas à bord avec Martine et Philippe qui ont un Mélody à port Malfato.
Mardi. Comme prévu le vent souffle fort. On reste là. Ca bouge pas d’un poil. La journée s’écoule paisible.
Mercredi. On lève l’ancre vers 10 heures. On passe devant deux belle Cala sans s’arréter. 3 miles plus tard on mouille à la Cala Santa Galdana. Ici le téléphone remarche. Toujours aussi magnifique. Aujourd’hui il fait un peu plus frais il est même tombé quelques gouttes. Soirée au resto. Bon et pas cher et service très sympa.

Jeudi. Petit saut de puce on va à la cala Trebaluger. Dans l’après midi on remonte la rivière pendant un bon moment. A notre retour sur la plage le vent à un peu forci mais rien de méchant. On reste sur la plage en attendant que cela ce calme. Mais cela ne se calme pas au contraire. Et c’est du sport pour passer les vagues qui déferlent sur la plage. Et pour monter sur le bateau c’est tout aussi acrobatique. Le bateau fait des bons comme un diable. Pascale arrive à monter et moi je me met à l’eau pour monter par l’échelle de bain. Impossible d’enlever le moteur d’annexe tellement ça remue. On décide de lever l’ancre car c’est intenable. Les autres bateaux font comme nous. La mer est étrangement grosse par rapport au vent qu’il y a. Pas plus de 15 nœuds de vent. Nous remontons jusqu’à la cala San Sora. Et là ça tangue un peu mais pas de roulis. On peut dormir tranquille.

Vendredi. On hisse les voiles mais au bout d’une heure le vent molli et c’est au moteur que nous rejoignons la cala Coves. En passant nous admirons les magnifiques plages nous rentrons dans la cala Poter. Miracle une place royale l’arrière du bateau accroché au rocher. C’est trop beau. Un tour à terre pour voir qu’il n’y a plus de hyppies. Impossible de retrouver la source d’eau douce. Soirée paisible et la nuit aussi.
Samedi. Bien sur on reste à Cala Coves. On nous indique la source l’eau est potable et même très bonne. On va pouvoir refaire les pleins d’eau.
Dimanche. Le matin on fait le plein d’eau (120 litres). Et on reste encore un jour dans ce paradis.

Lundi 31 juillet . Départ vers 11 heures. On longe la cote. Un petit coup d’œil aux mouillages en passant et nous voici à Mahon. On se fait la visite du port en bateau. La baie est immense. Ensuite nous allons mouiller à la Cala Teulera derrière l’ile à l’entrée à babord. On projette la descente à terre pour demain.
Mardi. On part direction de Mahon en annexe. C’est assez loin mais on a le temps. On trouve le ponton pour les annexes à deux pas de la ville. Il y à deux gros bateaux de croisières accostés. Beaucoup de monde dans les rues; du moins les touristiques car une rue à coté il n’y a pas âme qui vive. Repas dans un resto spécialiste de poissons et fruits de mer. Très bon. Ensuite courses à Eroski et retour au bateau. Vers 23 heures un peu de vent fait déraper quelques bateaux et c’est la panique dans le mouillage. Le yacht à coté de nous est très près mais ne veut pas bouger. Finalement la nuit sera paisible.

Mercredi. On se réveille et encore difficilement à 9 heures quarante. Bon après la baignade et le petit déjeuné on lève l’ancre. Direction ile Colom. Il y a des bouées mais beaucoup de place pour mouiller. Beaucoup de bateau mais le mouillage est grand. On revois quelques yachts. Balade sur une des plages. Soirée cool. On téléphone un peu à tout le monde. Le soir ça se vide.
Jeudi 3 aout. Encore une dure journée qui s’annonce. L’eau est à 29 et toujours aussi transparente. Relax sur Arawak. Journée lecture. Et il fait chaud. On fait cabine à part trop chaud.
Vendredi 4. Toujours calme. Le vent est passé nord. Vers 18 heures nous allons enfin au village. C’est très mignon. Martine et Rémi (Dufour 35 tout neuf 155 000€) nous rejoignent pour boire une cagna, enfin deux. Repas à bord avec un riz pilaf au chorizo vite fait bien fait. On tchache juqu’à deux heures du matin.

Samedi 5. La météo annonce de la houle pour la journée. Donc nous allons sur Addaya qui est très protégé. On arrive vers midi. On mouille vers le petit port avant le fond de la baie. L’eau est à 30 degrés dans cette baie fermée. Nous retrouvons Rémi et Martine de Tiki que nous avons connus à la cala Coves. Il y a un petit resto au port. Les pizza sont à 9€ et les Cagnas à 1.80 on peut se le permettre. Nous restons là dimanche, lundi, mardi, mercredi, jeudi vendredi et samedi. Mardi que voyons nous entrer dans la cala : notre ancien cata Bahia. Le lendemain nous allons boire l’apéro sur Bahia. On ne peut pas dire que Pierre soit un maniaque. Mais c’est son bateau maintenant il en fait ce qu’il veut. Dommage. Dans la nuit de jeudi le vent monte à 30 nœuds. Nous faisons des quarts. Nos amis de Tiki dérapent vers trois heures du matin. Ils font des ronds dans la baie jusqu’à 10 heures. Dorénavant nous les appelons les derviches.
Dimanche 13 aout. Ca y est nous levons enfin l’ancre après une semaine passée à Addaya. Il faut dire que nous n’étions pas mal. Mouillage absolument plat quel que soit le vent. Vers 10 heures donc nous mouillons à la Cala Pudenta. C’est précisément un mouillage de jour. Comme c’est dimanche il y a beaucoup de bateaux à moteur. On retrouve l’eau translucide. Fin d’après midi nous rallions Fornells. Un coup d’annexe et nous voici au port. C’est mignon pas mal de monde. Nous voulions juste boire un verre finalement c’est resto. 17,90€ entrée plat dessert plus boissons et en plus très bon. Le prix d’une pizza en France. On peut se poser des questions.
Lundi on va mouiller à une cala au dessus de Fornells. Nous sommes seuls on se demandait même si ce n’était pas interdit. On revient sur Fornells pour la nuit. Le soir la batterie du bord se met tout à coup en court circuit. Plus de frigo et plus rien.
Mardi : Du coup on avance un peu notre retour. Départ vers 11H30 pour le Cap d’Agde distance 197 mn arrivée 20H30 le lendemain soit 35 heures. Saluons au passage le capitaine qui c’est batu avec le spi pendant des heures pour avancer entre 1 et 2 nœuds car plus de gasoil.