Croisière 2024
Compteur heures moteur : 2298 au départ 2400 heures retour soit 102 heures.
Vendredi 24 mai 2024 : Comme convenu la veille nous nous retrouvons à 5 heures 30 dans l’avant-port. Et c’est parti direction Minorque. Nous avons un bon petit vent et nous avançons bien. Vers 14 heures nous nous prenons une bonne rincé avec du vent et la mer est un peu croisée ; puis le beau temps revient. Vers le Cap Creus Jean-Pierre fait le forcing pour que l’on s’arrête. Nous on continu, la météo est favorable. Finalement Droppy décide de nous suivre et de traverser. Nous faisons de la voile au grand largue pratiquement toute la nuit entre 4 et 5 nœuds. Il y a une belle lune c’est parfait.
Samedi 25 mai : Un énorme globicéphale vient à presque toucher la coque. Très étonnant car en principe ils sont plutôt craintif . A 25 milles de Fornells nous mettons le moteur pour arriver avec le jour. Puis le vent revient et c’est au près que nous arrivons à 6 nœuds. Beau temps belle mer. Droppy est arrivé bien avant nous car il a poussé au moteur toute la nuit. Nous arrivons à 19 heures Apéro sur Droppy qui a oublié l’huile 2 temps pour son moteur 4 temps.
Dimanche 26 mai : Nous avons dormi comme des plombs le mouillage est aussi plat qu’au port. Gonflage de l’annexe et mise en route du Honda sans problème. Un grand tour dans la grande baie de Fornells pour graisser les soupapes. Il fait chaud et l’eau est à 23°. Resto le soir avec Jo et Christian. Pas de nouvelles des dissidents. Encore une bonne nuit.
Lundi 27 mai : Départ à 8H30 direction Mahón. Un ris dans la grand-voile et un peu de génois roulé. Le vent est dans le pif mais après avoir contourné la pointe la plus à l’Est nous sommes au travers. Mer assez formée mais on marche fort. A midi nous sommes amarrés au Club Maritimo de Mahon. Très sympa prix 33€ la nuit (tarif hors saison). Repas du soir à notre bord avec nos amis.
Mardi 28 mai : Petit tour en ville. Il n’y a pas trop de touristes et il fait beau. Ce soir nous sommes invités sur Droppy. Remarque perso : le rosé de Bessan ne vaut pas celui de Pinet.
Mercredi 29 mai : 10 heures c’est le départ direction la cala Coves. Le temps est magnifique. Un peu de voile et un peu de moteur. Finalement nous jetons l’ancre à la cala Binibeca. L’eau est couleur caraïbe (température 23°). Une belle plage avec pas mal de monde. La vrai vie de plaisance commence. Un petit apéro à terre et repas dans le charmant village avec les Droppy.
Jeudi 30 mai : Wampú et Marance sont arrivés à Minorque mais toujours pas de nouvelles. Wait and see. Après réunion la décision est prise nous partons pour la Cala Covas distante de 5.6 milles environ. Pas de vent mer d’huile. Nous avons la meilleure place. Droppy se met à coté de nous. Grand beau temps. Eau à 21.5°
Vendredi 31 mai : Il a plu dans la nuit et bien sûr Pascale en profite dès potron minet pour nettoyer. Comme prévu le vent du Nord-Ouest c’est levé, mais ici nous sommes super abrités. Jo, Christian et Pascale vont à la cala En Porter pour se balader.
Samedi 1 juin : C’est toujours un bonheur de prendre le petit déjeuner dans un endroit si beau. On ne peut pas s’empêcher de penser aux hommes qui ont vécu ici dans ces cavernes. Nous allions boire le café quand la sangle qui nous maintenait aux rochers à cassé. Bizarre ! Nous allons faire un peu d’eau à la source suivi d’une belle balade avec une vue magnifique sur la rade. Apéro chez Droppy.
Dimanche 2 juin : Décollage vers 9 heures 30 direction la cala Galdana. Le trajet se fait au moteur avec une vingtaine de nœuds dans la poire. Arrivée à midi il y plein de places au mouillage dans du beau sable blanc. Petit tour à terre et une bonne paella resto avec Jo et Christian. Nuit paisible.
Lundi 3 juin : Nous faisons une balade à terre vers la Cala Macarella puis un petit resto. Retour au bateau à 14 heures. Le vent a tourné Sud entre 5 et 10 nœuds. Les Droppy viennent manger à bord. Nous nous faisons une orgie de Sérano. La nuit nous ne roulons pas mais ça tape dans la jupe.
Mardi 4 juin : La Cala Macarella nous attends. Celle-là nous ne l’avions jamais faite. Une belle place est dispo pour nous. Ce n’est pas très grand mais il y a pas mal de zone de sable pour mouiller. Une ribambelle de petit bateau de location arrivent et repartent. Juillet août ce dois être quelque chose. Le soir nous avons une démo de mouillage. Pas moins de 10 tentatives avec vérification au masque et tuba.
Mercredi 5 juin : Ça a un peu bougé dans la nuit et de la houle de sud est prévue pour demain. Direction la cala San Saura oui mais ça n’a pas l’air protégé non plus. Nous essayons les calas au-dessus mais nous ne sommes pas convaincus. Nous hissons les voiles et hop juste le vent arrive. Nous ferons la traversée jusqu’à Majorque à 7 nœuds de moyenne. Le mouillage de Pollença derrière la pointe au pied de cette magnifique demeure est tout plat. Il y a beaucoup de bateaux dans la rade mais elle est immense.
Jeudi 6 juin : C’est étonnant les coups de téléphone et mails à passer pour une chose ou une autre. Mais comment faisions-nous avant ? Mystère. Sinon quand le robinet d’essence est fermé le petit Honda démarre bien. Mais il s’arrête après. Tout ceci est normal. Ce matin nous avons fait le tour de la rade pour nous promener.
Vendredi 7 juin :
Acte un :
Vive l’aventure. De bon matin les toilettes ne s’évacuent plus. Démontage de la pompe qui est bien entartrée mais rien n’y fait. Il faut démonter le tuyau d’évacuation. Du coté WC pas de problème par contre du côté de la vanne (qui ne ferme pas) là c’est une autre histoire impossible. Un plouf dans l’eau pour mettre une pinoche et on peut couper le tuyau tranquille. Ça c’est la théorie en pratique je coupe le tuyau et là l’eau rentre à gros bouillons. Pascale plonge et crie : « la pinoche est partie ». Je ne peux pas mettre de pinoche à l’intérieur car le tuyau est annelé et il faut couper la ferraille. Enfin j’arrive à mettre une pinoche (nous verrons plus tard qu’elle est dans le tartre). Ouf. Maintenant il faut enlever le bout de tuyau qui est resté sur le raccord. Après une heure environ de travail épuisant ça y est on va pouvoir enfin remettre le tuyau que nous avons détartré et tout va rentrer dans l’ordre. Le lecteur attentif aura tendance à penser que c’est finit et ce avec raison. Mais non. Je remets le tuyau après l’avoir chauffé à l’eau bouillante et je serre les colliers. Et là : clac un bruit et un geyser d’eau entre dans le bateau. Panique à bord. Heureusement il nous reste une pinoche que je réussi à mettre et boucher la voie d’eau. Il est 19 heures. Pascale dans un admirable Anglais parvient à ce que nous soyons mis sur sangle au port de Pollensa. Ils font bouger un yacht pour que nous puissions entrer. Vers 20 heures nous sommes sortis de l’eau. Par chance je récupère un échafaudage pour monter et descendre à bord. Mais comment vais-je faire pour démonter le passe coque avec le peu d’outils que j’ai ?
Acte 2 :
La chance ne sourit qu’aux audacieux. Pascale est claquée. Mais il faut avancer car le grutier nous a dit : demain midi on vous remet à l’eau. Nous patrouillons sur la zone de carénage.
Une camionnette Volvo Service. Hola ombre abla Francese « No senior soloment Maillorquino » –Esta por aquelle barco qué lè passa coqua esta coupado poda venido domani ? « No domani est sabado et yo fa la grassa matinado » mais « Yo poda coupa lo tuyo maintenant » – Madré de dios qué bonito. Et ce brave garçon probablement envoyé par les dieux de la mer coupa, meula, tapa sur le maudit passe coque. Cuanto dineros amigos ? – No sabé vinto esta bueno ? ». Grand seigneur je lui en donne 30. Ou esta los shipchandler ? –Monta dans lé coché. Et nous voici partis en voiture avec l’Ibère vers le ship. Le lecteur attentif aura compris qu’il est 21 heures. Nous prenons toutes les pièces nécessaires et nous voici repartis en voiture au bateau. Je refile 10€ à notre ami pour le service qu’il refuse, mais je me fâche aimablement et il les prend. La pression retombe et je me fais beaucoup moins de souci pour le lendemain. Une bonne sangria un bon resto et dodo.
Samedi 8 juin :
Acte 3 : Le remontage et le nettoyage de tout cela nous ont parues presque comme des vacances par rapport au jour précédent. Je vous dispense donc du récit ennuyeux du démontage, coupage, sciage, ajustage, pompage, nettoyage etc….. A 19 heures nous voici remis à l’eau et pas une goutte. Super nous partons au mouillage pleins de courbatures.
Dimanche 9 juin : Dormis comme des plombs. Vers 10 heures le vent d’Ouest se lève jusqu’à 35 nœuds mais ça tient bien. Le soir plus rien. Journée récupération. Le grand prix F1 du Canada pour clôturer cette journée en beauté.
Lundi 10 juin : C’est le grand calme dans la baie. Pas de day charter rien. Droppy arrive vers midi il mouille près du port, enfin près des restaurants devrais-je dire. Après une bonne sangria dans un bar à l’ambiance sympathique nous voici au resto que les Droppy connaissent depuis 30 ans. Une grande assiette de poissons grillés à la perfection et un vin au pichet excellent. Que du bonheur.
Mardi 11 juin : Il ne fait toujours pas beau aussi nous restons tranquillement au bateau toute la journée. Mais les soir venu nous rejoignons nos amis pour retourner dans ce bon resto nommé Ferra je crois. Retour à bord à 23H30. Nous sommes loin il faut bien 20 minutes de trajet et il ne fait toujours pas chaud. Les Droppy ont pris une place au port.
Mercredi 12 juin : Ce matin il fait carrément frais, il a bien plu dans la nuit. Mais le temps à l’air de s’arranger.
Jeudi 13 juin : C’est parti vers Soller finalement nous irons jusqu’à la Cala Ponsa. Navigation pas agréable le dernier tiers avec du vent en plein dans le pif. Même pas une demi-heure de voile en tout. Les Droppy sont en route pour la France.
Vendredi 14 juin : Ça roule ce matin. Un plein de gas-oil et c’est parti pour la Cala Malaguf afin de récupérer la liseuse. Franck et Eveline sont là repas du midi à leur bord. Et le soir sur le nôtre.
Samedi 15 juin : Un peu gris ce matin mais pas désagréable. Journée relax. Repas du soir chez Evelyne et Franck. Nous comparons les rosés.
Dimanche 16 juin : Icare 2 est partit ce matin pour Ibiza. Ensuite ce sera Gibraltar, les Canaries, le Cap Vert puis la traversée de l’atlantique. Le matin est gris puis le soleil et la chaleur arrivent. Le mouillage se peuple c’est dimanche. Petite balade à terre et grande sangria au bar de la plage.
Lundi 17 juin : Départ 8 heures trente direction Ibiza. Un bon petit vent entre le travers et le grand largue. Super. Au vue de la difficulté de mouiller à la petite et sympathique cala de Lloes nous allons mouiller à la grande cala Xarraca à côté de Portinax. C’est calme et comme c’est immense il y a de la place. La chaleur commence à arriver.
Madi 18 juin : Petite balade à terre et apéro et diner au resto. Pas mal d’aller et venue de bateaux la journée et surtout beaucoup de yachts.
Mercredi 19 juin : Nous changeons de mouillage. Mais aujourd’hui nous ne sommes pas doués, nous nous y reprenons quatre fois. Enfin ce n’est pas toujours de notre faute. Journée faignasse on board.
Jeudi 20 juin : Les orages sont passés au loin mais nous avons eu droit à une bonne pluie de sable collant du Sahara. Deux bonnes heures de nettoyage rien que pour le bateau. Icare 2 continue vers Formentera et Kairos prennent la mer demain pour nous rejoindre. Ils vont nous amener la disqueuse car DHL ne le fait pas. Apéritif au sympathique bar de la plage après avoir amené l’Allemande du bateau LGBD. Sa copine qui parle français se joint à nous. Le patron devient un ami et le hippie aussi.
Vendredi 21 juin : Ouille la houle est là. Du coup nous partons, on déboule à 6 nœuds vers San Antoni de Portami ou Antonio comme vous voulez. Nous mouillons à la cala Moro sur du jolie sable blanc.
Samedi 22 juin : Nous étrennons le chariot pour faire la lessive d’un mois. En passant repas du midi à terre. Le soir nous changeons de place car le vent à molli et nous sommes trop près d’un bateau que Pascale a surnommé le Crados. Oh la vilaine.
Dimanche 23 juin : Toujours beau. Aujourd’hui nous allons aux courses. Non en fait à un entrainement de commando. Chargés comme des mulets de contrebande nous nous trompons de route. Sous un soleil de plomb nous traversons des terrains vagues qui servent de parking. Mais nous nous en sortons avec succès et un petit repas au resto typique nous remet d’aplomb.
Lundi 24 juin : Après une bonne nuit (dix heures de sommeil environ) nous partons vers la cala Bassa. Toujours ce problème de démarreur. A cala Bassa il n’y a pas beaucoup de zones de sable et ce démarreur m’inquiète. Finalement nous repartons vers San Antoni car je pense que c’est la batterie moteur qui est naze. Mouillage près de la jetée. Mais après étude poussée c’est juste une prise qui portait très mal. Je l’assure avec deux colliers et tout a l’air de bien fonctionner. Nous avons même retrouvé les alarmes. On en apprend tous les jours.
Mardi 25 juin : Nous optons pour la journée shopping et le bain de foule parmi les Houligans. Nous en profitons pour acheter quelques coulliandres pour la famille et se faire un petit resto. Il fait toujours très beau temps. Hier nous avons eu des nouvelles des Kairos. Ils étaient à Santa Ponsa et devaient venir sur Ibiza aujourd’hui. Dernières nouvelles ils sont à la Cala Xanraca à dix milles de nous.
Mercredi 26 juin : Rien de spécial cool à bord. Lecture, cuisine etc…
Jeudi 27 juin : Le service DHL Kairos à bien fonctionné. La livraison de la disqueuse s’est effectuée autour d’un café. N’ayant pas trouvé de sable pour mouiller ils sont allés à la Cala Moro. Nous les attendons ce soir pour un bon repas à notre bord.
Vendredi 28 juin : Nous retournons à Llidol (des jeunes). Franck s’achète une disqueuse Parkside pour seulement 30 € et 25 € la batterie et le chargeur. Et puis repas à notre resto avec les Kairos. Ensuite nous allons mouiller en face car normalement demain ça doit souffler de sud-ouest nous serons donc plus abrités. Le problème du chauffe-eau de l’appartement de Saint Martin est résolu. Quelle journée on n’arrête pas.
Samedi 29 juin : Ça roule ça roule. Nous changeons de place pour aller dans la cala de la Pedrera. Ça roule encore mais c’est beaucoup mieux. Le vent a tourné un peu plus au sud-ouest nous serons donc plus protégés. Dans l’après-midi notre voisin dérape. Avec son copain nous allons sur le bateau pour le récupérer et juste les proprios arrivent. Bilan un chandelier tordu et un peu de bois du liston explosé. Nuit paisible.
Dimanche 30 juin : Enfin nous levons l’ancre, ça doit au moins faire une semaine que nous sommes dans la baie de San Antoni de Portima. Nous tirons des bords laborieux jusqu’à l’ile Verdanel et ensuite moteur et mouillage devant la plage. Mais ça bouge trop et vers 19 heures nous allons mouiller à la cala Port Roy. Là ça va beaucoup mieux. Repas à notre bord avec les Kairos.
Lundi 1 juillet : Matinée calme puis du vent de nord de 20 nœuds en moyenne. On voit rappliquer des bateaux d’un peu partout car les mouillages alentours ne doivent pas être trop confortables. Le soir ça se calme. Couscous sur Kairos.
Mardi 2 juillet : Nous allons jusqu’à la cala Jondal à pied. La vue est magnifique vue d’en haut. Il y a une cinquantaine de catamaran au mouillage. C’est un lieu d’embarquement de charter. Retour au bateau vers midi. Les Kairos sont partis pour leur mouillage de Formentera. En fait ils se sont arrêtés juste la cala à côté. Il fait un temps magnifique.
Mercredi 3 juillet : Neuf heures départ. Quelques petits milles plus tard nous voici à la cala Nou. Nous allons à terre mais pas facile de se baigner à la plage car il y a beaucoup de méduses. A côté du restaurant il y a des ruines Phéniciennes et un petit musé en cours de finition. Le vent d’ouest lève un peu de clapot. Nous partons direction Formentera. Mouillage côté Est où nous retrouvons Kairos. Nous allons à la plage admirer l’exploit du yacht Pershing de 54 pieds qui a réussi à se mettre sur la dune. Apéro sur Arawak.
Jeudi 4 juillet : Nous allons côté Ouest. Beaucoup de monde comme d’habitude et évidemment nous sommes un peu bercés par la houle mécanique. Il fait toujours un temps magnifique. L’eau est à 26°.
Vendredi 5 juillet : Après une bonne nuit réveil dans le calme. L’agitation ne commence que vers onze heures trente. Daddy Cool est partit du Cap. Apéro chez les Kairos.
Samedi 6 juillet : Matinée un peu nuageuse mas il fait bon. Aujourd’hui coiffeur. Vers midi c’est la ruée ça arrive sans arrêt. La journée se déroule comme d’habitude, c’est le défilé de bateaux qui font du charter. Repas à bord avec Claudine et Frank. A peine couchés nous avons roulé comme des fous toute la nuit.
Dimanche 7 juillet : A peine levé nous levons l’ancre. Il y a un bon vent d’Est mais une grosse houle d’Ouest. Nous retournons à la Cala Del Roy et là c’est le bonheur. Hamilton renoue avec la victoire au grand prix d’Angleterre. Bonne nuit.
Lundi 8 juillet : Les Kairos s’en vont vers le Nord. Nous restons dans ce paisible mouillage. Nous allons au resto de plage de l’autre baie. Effectivement c’est pour les riches. A six heures du soir c’est plein et ça mange à toutes les tables. La paella est affichée à 48 €. Même pas de place pour boire un verre. Le soir nous fêtons les quarante-neuf ans de David au bateau. Nuit calme.
Mardi 9 juillet : Nous allons mouiller à la cala Farrida. Nous réussissons à faire un peu de voile. C’est très ouvert mais aujourd’hui il n’y a pas beaucoup de vent et pas de houle. Apparemment on ne peut pas laisser l’annexe à terre. Je pense que demain nous irons faire les courses dans la baie de San Antoni.
Mercredi 10 juillet : Un petit coup de génois. Nous réussissons à mouiller au milieu des bouées. Normalement c’est interdit. Un voyage express à Llidol et nous repartons mouiller à la cala Torrents. Nous n’avions pas mis un pied à terre depuis le 28 juin ! C’est pour cela qu’un petit resto s’imposait.
Jeudi 11 juillet : La chaleur arrive 31° dans le bateau et l’eau heureusement à 28°. Nous restons dans ce beau petit mouillage. Apéritif à notre bar habituel et repas à bord.
Vendredi 12 juillet : En prévision du temps nous allons mouiller à la cala Del Moro. Par chance nous avons une belle place. Nuit blanche à cause de mal appris (Français) qui ont mouillés trop près de nous. Malgré notre insistance ils n’ont pas voulut bouger. Ils avaient l’arrogance des gens bien nés.
Samedi 13 juillet : Journée à terre dans la fureur et le bruit. A midi nous mangeons à notre petit resto. Mais nous sommes déçus, rien n’était bon. De retour au bateau bonne baignade et surtout une bonne nuit.
Dimanche 14 juillet : Rien ne nous arrête nous voici revenus à la cala Torrent. Ce soir il y a la finale de la coupe d’Europe de foot. Angleterre Espagne. Le bar est plein à bloc et il y a de l’ambiance.
Lundi 15 juillet : Toujours au même endroit. Il fait chaud et l’eau est toujours à 28°
Mardi 16 juillet : Et nous repartons à la cala del Moro car le vent vient du nord-est (15 nœuds ) et nous serons mieux là-bas. Les place sont chères. Vers 13 heures nous voyons Philisa arriver juste derrière nous. Apéritif à leur bord puis nous nous faisons un resto local nommé « le Chamonix ». Nous sommes arrivés à 8 heures au resto alors qu’ils venaient juste d’ouvrir. Ce n’est pas des heures Espagnoles pour manger. La plupart des clients, des locos sont arrivés vers 23 heures.
Mercredi 17 juillet : Matinée lessive. Depuis notre départ nous avons du faire un peu plus de 300 milles.
Jeudi 18 juillet : Vers 10 heures trente nous allons faire de l’eau. C’est comptabilisé au temps et à la longueur du bateau. Cela fera 7 € pour nous la demi-heure. Mouillage éclair pour manger à midi et c’est parti. Pas de vent jusqu’au iles Vedra & Vedranel puis un grand bord au près serré et deux contre bords et nous voici mouiller à coté de Daddy Cool. Apéro et repas à notre bord. Le célèbre riz pilaf à encore frappé.
Vendredi 19 juillet : Dix heures voiles hissées. Vent Est 10 nœuds. Arawak adore nous contournons la pointe d’Espalmador et au travers nous mouillons à la Cala Es Pugol. Il y a beaucoup de sable. Vers midi des bateaux de location arrivent de tous les côtés. C’est très animé à terre beaucoup de monde. Avec Bob et Vincent nous nous faisons l’apéro Sangria puis une Paella. Le soir tous les bateaux charters sont repartis c’est calme.
Samedi 20 juillet : Nous passons la matinée à nous promener dans ce charmant village. Puis un petit repas resto. A quinze heures trente très précisément nous allons mouiller plus au Nord car le vent doit tourner dans la nuit. Mouillage en face du yacht échoué.
Dimanche 21 juillet : A six heures trente précises c’est parti. C’est au moteur que nous rejoignons la cal Del Roy pour laisser passer le coup de vent de Nord annoncé. Ça souffle bien toute la journée et cela s’arrête le soir. Nous changeons de place nous sommes un peu près d’un catamaran. Bob et Vincent viennent prendre l’apéro à notre bord.
Lundi 22 juillet : Le bonheur est au mouillage. Enfin pas pour tout le monde Bob n’a pas fermé l’œil de la nuit. Il râle. Du coup il est partit de l’autre coté de la baie.
Mardi 23 juillet : Direction la Cala de l’Hort en face des iles Verdana. Une crise aigue de flème nous empéchat d’aller à terre.
Mercredi 24 juillet : Ça à un peu roulé dans la nuit le vent étant de Sud. Une tentative au génois mais ce n’est pas concluant. Vers onze heures après être passé entre les deux iles ou il y a très peu d’eau nous mouillons à la Cala Conte. On se croirait aux Grenadines. Evidemment il ne faut pas espérer être seul à des endroits pareils surtout que c’est à deux pas de San Antony. Bobs nous rejoint vers midi ; il a été faire le ravitaillement et les pleins.
Jeudi 25 juillet : Toujours au même endroit. Repas du soir sur Daddy Coll avec Vincent au fourneaux.
Vendredi 26 juillet : Bob va à la Cala Del Hort pour aller chercher les croquettes de Gadjie. Un peu de vent du Nord le matin ça clapote un peu. Du coup nous allons mouiller à la Cala Del Moro. Dépannage de l’échangeur de Philippe. Toujours beau.
Samedi 27 juillet : Il fait chaud. Pilisia n’a pas eu les pièces car c’est fermé le samedi. Courses l’après-midi et resto le soir avec nos amis au Chamonix. Chuletts dè corderro au feux de bois. La dernière fois nous étions les premiers clients cette fois nous sommes les derniers. A une heure du matin nous étions encore à table !
Dimanche 28 juillet : Toujours très beau temps. 32.5° dans le bateau 28.5° dans l’eau.
Lundi 29 juillet : Rien n’a été noté cela a dû être un journée calme.
Mardi 30 juillet : Ça y est Philippe a eu ses pièces. Je vais à son bateau pour l’aider à remonter l’échangeur. Misère ce n’était pas les joints qui étaient en cause ça pisse comme une vache. Démontage du collecteur d’échappement oh le beau trou.
Il n’y a qu’une option commander un collecteur neuf (about 3 400 €). Nous voyons quelqu’un qui monte sur notre bateau. On rame comme des fous pour revenir à notre bord. Un bateau nous a décroché l’ancre et on tombe sur le voisin. Moteur (laisser toujours les clés dessus) et on remouille. Bien sur le vent en a profité pour se lever (25 nœuds ). Je tourne la tête et je vois le bateau d’Isabelle et Philippe qui sont partis pour commander les pièces qui a décroché et part au large. Vite le moteur d’annexe à poste et c’est parti à la poursuite de Philisa. Le bougre est déjà loin. On balance toute la chaine et il raccroche dans des fonds de 25 mètres. Le vent souffle toujours mais ça tient. Je reste à bord au cas ou il décrocherait pendant que Pascale revient à notre bateau pour appeler Philippe. Voilà tout c’est bien passé mais un peu d’émotion pour Isabelle et Philippe car leur bateau est toujours sans moteur.
Mercredi 31 juillet : Le matin Philou se rapproche de nous poussé par Isa avec le 2.3 Cv Honda.
Jeudi 1 août : Ça y est les pièces de Philippe sont là. En deux heures tout est remonté nickel. Ce soir c’est la fête foie gras et Cava à l’apéritif puis soirée resto au Chamonix.
Vendredi 2 : Ce matin nous avons dégrippé l’anémomètre. Il faudra changer les roulements cet hiver. Ce soir c’est rebloqué.
Samedi 3 : Philou est encore bon pour remonter en haut du mat. Cela ne fera que la cinquième fois. Ensuite direction cala Torrent mince ça bouge trop. Retour à l’abri derrière la digue du port où par chance nous retrouvons notre petite tache de sable. Re-démontage de la bête. Trempage dans le WD40 au bout d’une bonne heure cela goutte un peu marron et ça tourne mieux. D’après la lecture de hisse et ho c’est bon. Mais évidemment le perfectionniste est plus fort il veut ouvrir la chose. Et bien sur casse une pièce vitale. Il se rachète tout de même par un bricolage à la Mac Geyver. Nuit calme.
Dimanche 4 : Enfin nous quittons la rade de San Anthony et à la voile. Mais cela ne dure pas longtemps. Et c’est au moteur que nous rejoignons nos amis au mouillage près des iles Margalides. Un petit tour d’annexe en remorque pour faire les photos du passage entre les rochers. Le moment de vérité approche. Philou remonte (encore) en haut du mat et remet tout en place. Contact et miracle ça foncionne. L’eau est toujours à 28°. Soirée jambonnot à notre bord.
Lundi 5 : Une régate endiablée nous conduit à San Miquel. Dans l’après midi le vent tourne et nous tombons sur le voisin ou c’est peut être lui qui tombe sur nous. Il faut changer de place. Repas du soir annulé car il doit y avoir du vent vers 22 heures. En principe départ demain matin pour Majorque sinon nous risquons d’être bloqués plusieurs jours là.
Mardi 6 : Une super traversée à plus de 6 nœuds de moyenne. Philisa restera derrière jusqu’au moment ou il sort l’arme fatale, le code D là nous ne pouvons rien faire. Il y a beaucoup de place libres dans le sable à Santa Ponsa. Le soir resto avec Isa et Philou.
Mercredi 7 : Toujours ce vent d’Est dans la poire aussi nous restons sagement là. Repas sur Philisa rentré à 1 heure 10 c’est pas sérieux.
Jeudi 8 : Nous allons passer encore une dure journée.
Vendredi 9 : On décolle premier mouillage à Portal Vells trop agité on repart. Nous on s’arrête à la cala d’à côté pour manger. Les Pilisa abandonnent après quelques tentatives. Finallement nous nous retrouvons au mouillage vers le port de El Arenal. Il y a Christine et Jean de notre ponton. Apéro à rallonge sur Philisa.
Samedi 10 : On se tire la bourre jusqu’au cap Blanco avec un petit vent. Mais passé la pointe ça souffle à 25 nœuds apparents dans la poire. Je pense qu’il n’y a que 5 milles pour arriver à la Rapita, donc option flemardise le bourrin. Mais en fait il y a 9 milles. Philou qui croyait que nous étions à la voile est complètement déprimé
Dimanche 11 : Les Guemas arrivent avec leur vedette grand luxe vers les 16 heures. Ils sont accompagnés par deux jeunes Marcel et Juliette. Le soir repas à leur bord avec les Arguel.
Lundi 12 : Il fait chaud 32° dans le bateau et 30 dans l’eau. Nous restons à la Rapita au vu de la météo.
Mardi 13 : Nous allons tous en cœur à ce fameux resto. Une catastrophe totale. Nous avions réservé pour huit et il fallait y être à 12H30 précises sinon dixit le patron ce n’était pas possible. A notre arrivée il nous rajoute une table de deux et nous dit : il faut me la libérer dans une heure et demi. Bien… Il faudrait être servi avant ducon pour la libérer. Les plats forts cher 30€ pour un bébé seiche plus quatre frites et quelques légumes sortis d’une boite conserve. Un service naze, la totale. Par contre pour encaisser ils étaient trois.
Mercredi 14 : Tempête. Le ciel est noir en fait très noir. Et ce qui devait arriver arriva. 70 nœuds en plein dans la poire. Le plus surprenant c’est que la mer c’est levée instantanément. A un moment je vois le cata qui était derrière moi passer sur mon tribord. Croyant avoir décroché je met le vieux Yanmar plein pot et bien sur je décroche l’ancre. Les vingt minutes qui ont suivies furent tendues. Nous étions inexorablement poussés vers la plage. Et franchement je pensais que cette fois il n’y avait rien à faire. Heureusement l’ancre à raccroché et ça c’est calmé. Nous n’étions quand même pas loin de Philippe.
Jeudi 15 : Il a plu toute la journée mais nous avons trouvé que c’était une bonne journée après les émotions d’hier.
Vendredi 16 : Nous restons toujours à la Rapita car le météo n’est pas favorable. Le beau temps est revenu.
Samedi 17 : Même programme que le jour d’avant. Cool.
Dimanche 18 : Nous allons à Porto Colom. Soirée au resto chez la dragonne d’après Philou et c’est bien ça. Comme nous n’avons pas choisis assez vite notre glace elle à servi Philou et Isa de suite. Quel phénomène cette gonzesse.

Lundi 19 : Journée active. Papiers à la capitainerie, poubelles, remplir cinq bidons de gas-oil, deux bidons d’eau, les transvaser dans les réservoirs, aller aux courses etc… Repas du soir sur Arawak.
Mardi 20 : 8 heures départ pour San Sorra à Minorque. Pas de vent nous faisons tout au moteur. Repas sur Philisa il faut manger ces bonnes chuletta de cordero. Une grosse houle à rendu le repas acrobatique. Grace aux reste des gènes hérités du singe j’ai pu tenir la bouteille de vin avec les pieds. N’empêche que le retour à notre bord fut assez acrobatique. Nous avons été bien bercés pour nous endormir.
Mercredi 21 : Heureusement ce matin c’est bien plat et le vent du Nord souffle assez fort comme prévus. Je vais essayer de réparer le pilote sans grand espoir. Effectivement espoir décu.
Jeudi 22 : Départ à 5 heures 30. Moteur jusqu’en haut de l’ile. Ensuite nous faisons pas mal de voile. Dans la nuit c’est voile et moteur.
Vendredi 23 : Vers neufs heures nous passons le redoutable cap Creus. Vent de 10 nœuds dans le pif. Mais il est prévu que cela tourne au Sud. Arrivée à 21 heures. Le comité d’accueil est là pour nous prendre les amarres.